On parle de l’insécurité à Mayotte dans la presse nationale

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Huffington Post, Mayotte
Le HuffPost de ce mercredi

La presse nationale se fait l’écho de l’insécurité à Mayotte. Le HuffPost a ouvert ses colonnes à Marcel Rinaldy, le chef d’entreprise à l’origine de la création du Collectif du Monde Économique de Mayotte (CMEM).

Sous un titre trash, « A Mayotte silence, on tue », Marcel Rinaldy revient dans le Huffington Post sur les nombreux faits commis par de jeunes délinquants, « aux méthodes proches de la ‘guérilla urbaine' ». De ce 8 juillet 2020, à Trévani où « une quarantaine de jeunes armés de coupe-coupe, jette des pétards sur les cases en tôle et les voitures, à ce 23 août, où un homme d’une soixantaine d’années avait été attaqué à coups de machette dans l’enceinte même de l’hôtel à N’gouja, sans oublier ce 9 octobre de rixe aux abords du collège de Passamainty, qui a vu un enfant de 8 ans roué de coups. « Des jeunes manipulés par des chefs de bandes voulant récupérer leur territoire. »

Le constat est lourd pour les habitants, « Dégradations, intrusions, vols, blocages: l’économie souffre. Salariés et clients doivent pouvoir circuler librement (…) Car si nos clients ne peuvent pas se déplacer dans nos commerces, dans nos hôtels et restaurants, parce qu’après 17 h ils ont peur de prendre la route, ou qu’à tel moment ils savent qu’il va y avoir des barrages, c’est toute la dynamique économique déjà affaiblie par l’épisode du Covid qui risque de sombrer », écrit celui qui a créé à cette occasion le CMEM. Mais qui ne peut que s’avérer impuissant.

Il évoque les solutions mises en place, « 25 gardiens de la paix supplémentaires annoncés au 1er novembre » par le préfet, ou la création de collectifs dans les villages « pour apaiser, par la médiation, les tensions vivaces entre les bandes rivales », ou encore les Assises de la sécurité les 9 et 10 novembre prochains, avec quelques doutes cependant : « le travail à venir a déjà été au cœur du projet élaboré il y a deux ans dans le plan d’action de l’État pour l’avenir de Mayotte », qui faisait suite au mouvement de 2018… contre l’insécurité.

A.P-L.

1 COMMENTAIRE

  1. Désolé pour Mayotte mais c bcp trop tardé de dix ans
    Même les élus le savent qu ils y sont pour bcp dans cette prolifération de la violence dans leur île. Sans vrai projet , ni de vision d avenir que de remplir leurs poches et voilà le résultat.
    D un autre côté il y a une grande partie de la population qui aime la violence qui est considérée comme une façon de vivre et voilà le résultat .
    Cela ne s arrêtera jamais malheureusement et d ailleurs ils sont déjà chez nous a la réunion et les Réunionnais pensent que papa l état va les protéger et s seulement ils savaient, si seulement.

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