Pour tenter de faciliter le quotidien des 77% de familles de l’île vivant sous le seuil de pauvreté, le conseil départemental a réfléchi sur la manière de lever les freins de leur situation. La satisfaction des besoins primaire « en vue de développer une autonomie pour une reprise d’une activité », qui permettrait de réduire la part du budget consacré à l’alimentaire pour « remobiliser leur faible revenu vers d’autres charges liées aux actions d’insertion », ont été la base de la proposition de la Direction de l’Action Sociale et de l’Inclusion (DASTI).
Les porteurs d’un projet d’épicerie solidaire dédié aux personnes accompagnées par les services sociaux doivent se manifester avant le 30 avril prochain sur l’espace « appel à projets » du site du Département. Ces projets concernent les cinq secteurs où sont localisées les Unités Territoriales d’Action Sociale du Département.
Ces épiceries sociales et solidaires devront créer un environnement convivial favorisant les rencontres et les échanges. Chaque opérateur est invité à proposer une action et ou un espace permettant les échanges (café des parents, ateliers éducatifs…etc).
Cette action est destinée à tous publics en situation de précarité avec enfant à charge, issus des structures d’accompagnement de proximité (UTAS-CCAS-Associations partenaires habilitées à œuvrer dans le domaine…etc).
La structure est libre de signer une convention avec les grandes surfaces et de demander son habilitation au Conseil Départemental. Les porteurs du projet devront mettre en avant leur capacité à mobiliser des financements complémentaires à ceux du Conseil Départemental pour mener à bien le projet, en associant notamment les communes ou intercommunalités.
Chaque épicerie sociale doit servir à la fois de lieu d’écoute, d’échanges. Elle a pour ambition de contribuer à replacer les bénéficiaires dans le monde économique et rappeler aux familles leurs droits en tant que citoyen afin d’éviter toute stigmatisation. Des actions de prévention et de lutte contre la malnutrition infantile devront être proposées.
Les projets retenus feront l’objet :
– D’une convention d’objectifs et de moyens signée pour une durée de trois ans.
– D’une convention financière annuelle à l’issue des évaluations de l’exercice précèdent.
Le Conseil Départemental prendra en charge 40% des dépenses d’installation, hors mises les dépenses de location immobilières. Ces financements de fonctionnement et d’acquisition de petits équipements seront accordés une seule fois et la contribution supplémentaire sur les denrées alimentaires sera calculée au regard de l’offre (dimension/taille, projet annexe..etc).
Le service à contacter : la DASTI : 02 69 64 32 87