Lancée il y a un an par le gouvernement, l’expérimentation des Cités de l’emploi a pour objectif d’infléchir la courbe de chômage dans les quartiers de la politique de la ville (QPV).
Déjà expérimenté dans 24 territoires, le gouvernement étend en 2021 le programme à 60 nouveaux quartiers.
Les ministres du Travail Elisabeth Borne et de la Ville, Nadia Hai, ont donné pour mission aux préfets de département et de région de repérer et proposer de nouveaux sites prioritaires au programme « Cités de l’emploi », « Compte tenu des premiers résultats tangibles obtenus sur les 24 territoires expérimentateurs ». 60 nouveaux territoires devraient être labellisés en 2021.
« Une enveloppe de 100 000 euros par Cité de l’emploi et par an est allouée par le ministère chargé de la Ville à un chef de file sur le territoire ». Il s’agit d’ « Améliorer le repérage et le raccrochage des demandeurs d’emplois des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) aux différents dispositifs de droit commun mobilisables« .
Il reste peu de temps, puisque les préfets doivent remettre la liste de sites candidats avant le 30 mai.
Chaque territoire candidat défendra son projet en complétant la fiche « Territoire Candidat » fournie en annexe 1, témoignant de la fragilité de la situation des publics concernant l’accès à l’emploi, de la capacité du territoire et de ses acteurs à mettre en œuvre un plan d’actions visant des publics cibles et de son aptitude à installer rapidement la gouvernance projet de la Cité de l’emploi.
Une priorité sera donnée aux quartiers faisant l’objet d’une opération de rénovation urbaine dans le cadre du NPNRU ou désignés comme Quartiers de reconquête républicaine, en veillant particulièrement aux territoires retenus pour l’implémentation des agences Pôle emploi dotées de moyens renforcés.
A Mayotte, trois quartiers sont classés QPV, Kawéni, Majikavo Koropa (Koungou) et la Vigie sur Petite Terre, et pourraient donc postuler à ce programme.