[En images] Combani-Miréréni, ne repose pas en paix

Si la rivalité entre les deux villages se transmet entre générations d'habitants, le conflit opposant Combani et Miréréni a pris une dimension telle que personne ne voit "comment on pourrait retrouver la paix", indiquent à l'unisson les villageois de Combani. Premier volet, en images, d'une série qui trouvera suite à Miréréni. (Cliquer sur la seconde image pour afficher le diaporama)

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Légendes : 

1 – Les deux parties veillent. Un mot de trop, un pas de trop et la situation dérape instantanément.

2 – Seuls les véhicules de la gendarmerie naviguent encore entre les deux villages, bien que dans une impuissance manifeste.

3 – « Oui, avant on avait des amis de Miréréni, on était au collège ensemble et ça se passait bien… Tout ça c’est fini maintenant et ça ne reviendra jamais ».

4 – Le pont de la discorde. Gare à celui qui osera le traverser. « Pour l’instant la seule solution c’est que personne ne traverse et que chacun reste chez soi », souffle un vieux du village.

5 – « On les pointe du doigt mais heureusement qu’ils sont là ces jeunes pour nous protéger ! Nous notre rôle de grands frères c’est d’aller éteindre les incendies de maison et secourir les habitants », explique un « grand frère » de Combani.

6 – Une femme sort les débris encore fumants de son logement incendié. « On a tout perdu ».

7 – Une maman guide avec peine sa poussette parmi les décombres. « C’est triste de voir ça », commente un habitant.

8 – Le conflit a pris une nouvelle tournure avec la mise à feu régulière d’habitations.

9 – « Parfois ils utilisent des cocktails molotov, parfois ils viennent carrément avec des jerricans et ils attaquent directement les installations de la SMAE ou les compteurs pour qu’on ne puisse pas éteindre », accuse un habitant.

10 – Le quartier Badjoni, en première ligne des affrontements et des incendies est complètement déserté de ses habitants.

11 – « J’ai encore mal à la gorge à cause de toute la fumée qu’il y avait », indique un « grand frère » alors que l’odeur du feu vaincu est encore coriace.

Par Grégoire Mérot

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