La CGT Educ’action et le SE UNSA (Syndicat des Enseignants de l’UNSA) ont communiqué ce week-end sur les règles qui régissent les enseignants affectés à Mayotte. La mise en place de l’indexation et l’abrogation des conditions qui prévalaient ont changé la donne.
Une partie d’entre eux est arrivé sous certaines conditions, dictées par le décret de 96, et auraient souhaité, lors de leur renouvellement de séjour, que celui-ci les couvre toujours. Mais le droit commun et l’indexation ont été appliqués depuis.
Les deux syndicats font le point, l’un, la CGT Educ’action en se basant sur une rencontre le vendredi 17 octobre de ses représentants nationaux au ministère de l’Education nationale, et l’autre, le SE UNSA (bien le SE UNSA et non le SNES UNSA comme indiqué dans un 1er temps par erreur), sur un courrier du directeur de cabinet de la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem.
Au sujet de l’assurance de retour dans l’académie d’origine, elle est « garantie » et « pérenne » selon les termes employés par les deux syndicats. Elle faisait partie des conditions d’attractivité pour venir enseigner à Mayotte chez les enseignants.
Indexation en cas de renouvellement
Quant à ceux qui renouvellent leur séjour au bout de deux ans, la CGT Educ’action plaide pour le même traitement que lors de la signature du contrat, « le ministère est conscient de la situation et annonce une rapide clarification de la situation », indiquent les syndicalistes.
Ils ont apparemment été entendus si l’on en croit la lettre du ministère produit par UNSA. Ces enseignants sont en effet bien basculés dans le régime transitoire, c’est à dire que selon la ministre, « ils perçoivent l’indemnité d’éloignement jusqu’à la fin de leur séjour », mais s’ils choisissent de rester à Mayotte, les règles désormais en vigueur s’appliqueront, « une indemnité d’éloignement dégressive à laquelle s’ajoute la majoration de traitement ».
Enfin sur l’ancienneté de service, les enseignants qui souhaitent rester à Mayotte mais qui changent d’établissements, « bénéficieront de l’intégralité de leur ancienneté lors des prochains mouvements », assure la CGT Educ’action.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte