Attentats à Paris: Retour sur l’hommage national poignant aux victimes

0
70

Une heure d’une intense émotion. La nation toute entière a rendu, ce vendredi matin, un hommage poignant aux victimes des attentats du 13 novembre, à Paris, dans la cour d’honneur des Invalides. La majorité des familles des victimes avaient fait le déplacement, installés dans la tribune spécialement aménagée à l’écart des journalistes.

hommage nationalLe moment le plus difficile a duré 11 minutes, le temps de lire les noms des 130 victimes des attentats et leur âge, une façon de souligner la jeunesse de ceux qui sont morts cette nuit-là. Ils avaient en moyenne 30 ans.

«La liberté ne demande pas à être vengée mais à être servie.» Le président François Hollande a prononcé un discours tout en sobriété pendant un quart d’heure (à retrouver en intégralité ci-dessous).

Il était destiné à rappeler que la France fera tout pour «détruire l’Etat islamique». Il s’est également attaché à faire un plaidoyer de «l’art de vivre de la France» qui ne changera pas. «Nous multiplierons les chansons, les concerts, les spectacles, nous continuerons à aller dans les stades », a-t-il promis.

«Je vais vous dire ma confiance dans la génération qui vient. Avec elle, d’autres générations ont connu des événements tragiques qui ont forgé leur identité. L’attaque du 13 novembre restera comme une initiation terrible à la dureté du monde mais aussi comme une invitation à l’affronter. Je sais que cette génération tiendra solidement le flambeau que nous lui transmettrons.»

La Marseillaise a naturellement raisonné dans cette cour d’honneur mais également «Perlimpinpin» de Barbara chantée par la cantatrice Nathalie Dessay et «Quand on n’a que l’amour» de Jacques Brel interprétée par Yaël Naïm, Nolwenn Leroy et Camélia Jordana, alors que les visages des victimes défilaient sur l’immense écran installé pour l’occasion. L’Orchestre de la Garde républicaine a également joué des extraits de l’Adagio de Samuel Barber ou encore de la Septième Symphonie de Beethoven.

Ce moment fut aussi celui d’une trêve politique, Valérie Pécresse (Les Républicains) et Claude Bartolone (PS) arrivant ensemble, Nicolas Sarkozy étant installé à proximité de Manuel Valls.

Voici le discours prononcé par François lors de cet hommage :

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here