Le point sur les intempéries présentes et à venir

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Des déluges d’eau se sont abattus sur le centre de l’île, provoquant des débordements de rivières et des inondations. C’est du moins le ressenti du commun des mortels, car, pour Météo France, il ne s’agit que des premières pluies de saison. Qui en annoncent d’autres.

Les flots des pluies et rivières se mêlent sur la route à Mangajou
Les flots des pluies et rivières se mêlent sur la route à Mangajou (Photos D.R.)

Les routes ont été bloquées à Mangajou, à Chiconi et à Ouangani ce mardi en début d’après-midi lorsqu’un fort orage a éclaté sur l’ensemble de l’île. « Aucun blessé », selon la gendarmerie, qui a juste signalé deux personnes bloquées un moment dans une vieille école désaffectée à OUangani.

A Mangajou, la route a été coupée par le débordement de la rivière, donnant quelques images spectaculaires, comme à Chiconi. « Aucun record n’a été battu », annonce Bertrand Laviec, Directeur de l’antenne locale de Météo France, « C’est un flux de mousson qui nous amène les premières pluies de saison dont nous avions tant besoin. Malgré la forte pluviométrie dans le Centre de l’île à Pororani, Chiconi et Chirongui, nous restons sous les seuils de vigilance fortes pluies. » Le niveau des eaux est aussi lié selon lui à des évacuations longtemps inutilisées, et parfois pas entretenues.

Les automobilistes ont du faire demi-tour dans le sud, et certains cours à Sada n’ont pu être assurés.

Les noix de coco bloquent l'évacuation (Photos D.R.)
Les noix de coco bloquent l’évacuation (Photos D.R.)

La journée de mercredi sera également pluvieuse comme le montre le bulletin du 27 janvier , « avec moins d’intensité », nuance le météorologue, « par contre nous suivons la situation du week-end à venir. C’est encore trop tôt pour se prononcer. » Tout en ajoutant que la pluie ne nous a pas encore écartés du risque sécheresse.

Dans sa comparaison du flux de mousson avec un cœur qui bat, avec de gros a-coups d’averses, nous n’en sommes pas encore à la phase de stabilisation et de pluies régulière, « qui inquièterait un cardiologue », mais qui assure une bonne pénétration dans les sols.

Anne Perzo-Lafond

Le Journal de Mayotte

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