REVUE DE PRESSE. L’ensemble de la presse métropolitaine se fait l’écho de l’accident d’ULM qui a coûté la vie à deux Français au Kenya hier lundi. Un journaliste et un responsable d’une association de défense de l’environnement se sont tués alors qu’ils filmaient pour l’émission de TF1 «reportages».
Pierre Creisson, âgé de 53 ans, était journaliste de télévision. Il avait été notamment été incarcéré pendant près d’un mois au Niger entre décembre 2007 et janvier 2008. Il travaillait alors pour Arte et avait été accusé d’« atteinte à la sécurité de l’Etat » après avoir réalisé un reportage sur la rébellion touareg dans le nord, alors interdit à la presse.
Thierry Barbier, 56 ans, était un grand voyageur, qui aimait photographier, filmer et écrire, et avait survolé 87 pays à bord de son ULM, selon le site du projet Earth Colors, dont il était le directeur.
Culture et éducation
Aux Comores, une ONG «contribue au développement de l’éducation», nous apprend Habari Za Komori. Un bâtiment de 3 classes, financé par l’ambassade du Japon, a été inauguré dimanche. L’investissement total est de 45 millions de francs comoriens (environ 90.000 euros) et «le contrôle financier du projet a été assuré par le cabinet CONFINCO», indique le journal. C’est le village de Koua Mitamihouli, au nord de Grande Comore qui bénéficie de l’équipement.
Dans les airs, la compagnie AB Aviation continue de tisser ses liens. Elle «a officiellement formalisé son partenariat avec le réseau des Alliances françaises aux Comores. La cérémonie s’est déroulée lundi matin, à l’Alliance française de Moroni», indique la Gazette.
Pour Pierre Barbier, le directeur de l’Alliance française de Moroni cité par le journal, «l’idée du partenariat est de permettre aux artistes de se déplacer entre les trois Alliances. ‘Il s’agit de faciliter les déplacements des artistes, non seulement aux Comores, mais aussi à l’extérieur des Comores pour qu’il y ait une visibilité qui se fasse aussi au-delà de l’Archipel’», a-t-il expliqué.
Ce partenariat est le 2e du genre signé par les Alliances françaises aux Comores après celui conclu avec l’équipe nationale de football.
Zika et Polio inquiètent à Madagascar
Il est question de santé à Madagascar. Avec tout d’abord, le virus Zika qui inquiète dans la Grande Île aussi.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme que là-bas, «toutes les conditions sont réunies pour favoriser la propagation rapide» du virus Zika. Les eaux stagnantes, les inondations, les pluies torrentielles et les températures élevées qui règnent dans la Grande Ile sont très propices à la prolifération des moustiques qui véhiculent la maladie.
Face à ces nouvelles menaçantes, Madagascar tente de se préparer en partenariat avec l’Institut Pasteur de Madagascar ou l’IPM, explique l’Express. Il s’agit de construire un «plan d’action en cas de survenue du virus Zika sur la Grande Ile», a fait savoir le gouvernement.
Les responsables sanitaires qui ont, par ailleurs, «du mal à convaincre», explique la Tribune, concernant la 7ème campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Elle a débuté hier lundi et ce sont plus de 4 millions d’enfants jusqu’à l’âge de 5 ans qui devraient être vaccinés.
«Reste à savoir s’ils vont pouvoir atteindre cet objectif vu la réticence des parents» qui ne sont pas convaincus par l’utilité du vaccin, explique le journal.
«La plupart de ces enfants, notamment ceux plus de 9 mois, ont déjà été vacciné contre la DTCOQ POLIO. Ils ne comprennent pas pourquoi il faut refaire le vaccin anti-polio et pourquoi pas les autres et surtout si la surdose de vaccination ne va pas engendrer d’autre maladie».
Si «les campagnes de vaccination nationales menées depuis de nombreuses années ont porté leurs fruits», relève la Tribune, «cette fois-ci la re-vaccination anti-polio a du mal à passer.»
20.000 arbres pour les Seychelles
Enfin, «les Seychelles envisagent de planter 20.000 arbres», explique fièrement l’agence de presse de l’archipel. 200 plantes endémiques et indigènes ont déjà été plantées à La Hauteur, une montagne de l’île de Praslin.
L’opération entre dans le cadre d’un projet du Commonwealth «Canopy», a expliqué le ministère seychellois de l’Environnement à nos confrères. «L’initiative est conçue pour créer un réseau de programmes de conservation des forêts à travers les 53 pays du Commonwealth».
Mahé, l’île la plus peuplée des Seychelles et d’autres îles, ont été identifiées comme étant des sites potentiels pour le reboisement. Cette initiative va appuyer la démarche des défenseurs des rivières seychelloises car elle vise les sources, dont les zones sont parfois fortement érodées.
Le Commonwealth est une organisation intergouvernementale réunissant 53 pays, pour la plupart d’anciennes colonies britanniques. Les Seychelles l’ont rejoint en 1976.
RR
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