«Le sentiment d’une ‘mission bien remplie’». C’est la Une d’Al watwan aux Comores qui célèbre non pas le retour de l’équipe nationale de football, mais celle du groupe d’officiels qui encadrait le match opposant le Zimbabwe au Swaziland.
Félicités par les commissaires du match, ces arbitres devront encore attendre un mois pour «connaître les résultats de (leur) prestation», indique le journal. «En cas de rapport gratifiant, le groupe peut espérer être convoqué pour diriger les matchs de la cinquième journée, programmée début juin.»
Ce lundi 28 mars, la rencontre, arbitrée par les Comoriens, s’est soldée par une large victoire des Zimbabwéens (4-0).
«J’espère que les Comores feront une CAN»
So foot aussi parle du ballon rond aux Comores avec une interview du rappeur ikbal alial TLF, petit frère de Rohff. Il est un «gros consommateur de sport, et notamment de football, au point d’user encore des chaussures, d’enchaîner les nuits blanches de rediffusions ou d’aller donner la main aux éducateurs de son fiston aux entraînements».
«Dans mes souvenirs, tous les jeunes ou presque jouaient au foot durant notre enfance sur l’île. À 7 ou 8 ans, on était pieds nus, les cheveux crépus plein de sable, avec un ballon en journal qu’on scotchait, comme tu peux le voir dans d’autres pays africains. Une bouteille, du journal, une petite balle en éponge, on s’accommode de tout. Et jouer et courir après un ballon, ça nous habitait.»
Alors que les cœlacanthes ont arraché leur première victoire dans un match officiel, TLF «espère qu’un jour, les Comores feront une CAN, histoire de leur montrer à tous ces Africains (rires). Peut-être d’ici cinq ou six ans. On est derrière eux en tout cas, qu’on perde ou qu’on gagne. C’est compliqué de les voir à la télévision, mais on les supporte à la vie à la mort.»
Vous avez 4 heures
A Madagascar, les élèves se préparent à un des événements «les plus importants et les plus attendus dans le milieu de l’éducation de base», raconte la Tribune. Il s’agit du CEPE, le certificat d’étude primaire élémentaire.
«Il a pour but de tester, non seulement la compétence des jeunes élèves par rapport aux connaissances de base acquises en classe mais surtout leur aptitude à passer un examen officiel, ce qui constitue une grande pression pour ces jeunes gens.»
Les sujets seront différents dans chaque région et ils donnent lieu à une logistique digne d’une élection avec de nombreuses mesures pour assurer la protection des sujets d’examen, l’organisation et le bon déroulement de l’épreuve.
Encore des morts Dahalos
La Grande Île qui n’en a pas encore fini avec les voleurs de zébus: «20 Dahalos et 1 gendarme de l’Unité Spéciale tués dans un accrochage», relate Midi Madagasikara.
Si «la méconnaissance du terrain handicape les forces de l’ordre dans la lutte contre les « Dahalo » dans le Sud», ils ont tout de même tenu pendant 30 minutes face aux bandes de voleurs armés de fusils de chasse.
Des commandos de «l’Unité Spéciale Anti-Dahalo» (USAD) ont été envoyé sur place et d’autres, en cours de formation, devraient prendre le relai au mois de juin.
La balade du weekend
En ce début de weekend, le journal belge «Le soir» emmène ses lecteurs en balade «le long de la mythique Nationale 7 à Madagascar».
«Des Hautes Terres à l’océan Indien, elle concentre une impressionnante variété de paysages et de populations. Tracer cette route du nord au sud, c’est plonger dans une culture inédite, parfois troublante, souvent touchante, qui célèbre la nature et les anciens», écrit le journal.
Les rizières, les zébus, le bois de rose, le foie gras et la ruée vers l’or… Un voyage de toute beauté dans la Grande Île.
Le roi (lion) de l’évasion
Enfin une info insolite pour terminer cette revue de presse. En Afrique du sud, une fin de cavale fait beaucoup parler. Il ne s’agit pas de celle d’un repris de justice mais de la fin de la fugue d’un lion.
Le Figaro raconte que «le lion qui s’était échappé pour la 2e fois d’un parc national clôturé» dans le Karoo et qu’il a été repris vivant. Sylvestre, c’est son nom, est âgé de trois ans et il «avait suscité l’empathie des réseaux sociaux mardi lorsqu’un porte-parole de SAN-Parks (le parcs nationaux sud-africains) avait envisagé de le faire abattre s’il était retrouvé. Une pétition « sauvons