Alors que le second tour des élections présidentielle et des gouverneurs doit se tenir dimanche, la transparence du déroulement du scrutin est au cœur de toutes les attentions. La Gazette des Comores raconte ainsi que l’institut Gorée va déployer 368 observateurs et 50 médiateurs sur l’ensemble du territoire. «A partir du 2 au 6 avril, nous allons procéder à leur formation de mise à niveau dans les trois îles», a fait savoir Doudou Dia, le directeur exécutif de l’institut Gorée.
Ce centre Gorée qui œuvre pour «le développement de la démocratie, le développement et la culture en Afrique», avait déjà œuvré dans la supervision des scrutins du 1er tour. «L’institut Gorée n’a pas pour vocation de publier des résultats. Ce n’est pas notre rôle, ni notre vocation. Quel que soit le pays. L’organe de publication des résultats relève ici de la CENI pour les résultats provisoires et de la Cour constitutionnelle pour les résultats définitifs. S’adonner à ce jeu de publication des résultats ou bien à en parler serait pour nous, un non-respect du cadre légal du pays en question», a précisé son président.
L’aspect de médiation «est important pour l’institution vu les tensions nées au cours de la proclamation des résultats provisoires du premier tour. Cette situation mérite une attention particulière de la part de la plateforme de veille et des parties prenantes au processus électoral».
Sachez qu’au petit jeu des pronostics, Habari Za Comores annonce un scrutin serré. En faisant l’addition des soutiens des trois candidats finalistes par les malheureux du premier tour, le journal prévoit 40% pour Azali, 38% pour Mamadou et 22% pour Mwinyi Baraka.
Il ne connaît pas le low-cost
Alors que l’exécutif kenyan fait une visite officielle à Paris, pour le grand départ, «le protocole a déplié le tapis rouge », relate Le Monde. « Sur le tarmac, face à l’avion présidentiel, se tiennent le ministre de l’intérieur, Joseph Nkaissery, le chef d’état-major des armées, le général Samson Mwathethe, ainsi qu’une flopée d’officiels alignés au garde-à-vous. Tous sont venus pour un ‘au revoir’ au chef de l’Etat, Uhuru Kenyatta, et à son épouse, en partance pour la France jusqu’au mercredi 6 avril, voyage qui sera suivi d’une visite en Allemagne. Le président kényan ne sera pas absent très longtemps : il devrait rentrer à Nairobi dès vendredi.»
Pour le journal, «le décorum est un peu lourd, au risque d’ajouter à la polémique. Depuis une bonne dizaine de mois, en effet, le coût des voyages du président fait scandale. En décembre 2015, après deux ans et demi de mandat, Uhuru Kenyatta avait déjà fait 43 voyages à l’étranger. Son prédécesseur, Mwai Kibaki, n’en avait effectué que 33 en dix ans de pouvoir.»
Le contrôleur du budget a évalué le coût des déplacements du président à l’étranger entre juillet 2014 et juin 2015 à 1,2 milliard de shillings kényans (10,4 millions d’euros). Des chiffres qui ont provoqué la colère de l’opposition alors que la dette publique s’envole.
Du soleil dans les téléphones
La presse canadienne raconte «une idée lumineuse pour recharger les téléphones en Tanzanie». Radio-Canada explique qu’un «nouvel appareil à énergie solaire (est) destiné à améliorer la qualité de vie des résidents du nord de la Tanzanie, en Afrique, a un lien avec l’Université du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse.»
Karibu Solar Power propose aux habitants des zones reculées un moyen de recharger leur téléphone et de s’éclairer le soir.
«L’objet a environ la taille d’une rondelle de hockey», un élément de comparaison en effet très canadien, et comprend deux rondelles et un panneau solaire. «Les utilisateurs rechargent les rondelles avec le panneau solaire. Ils s’en servent ensuite pour recharger leurs téléphones ou alimenter un système d’éclairage pendant une dizaine d’heures.»
Investissement géant
C’est un tout autre investissement qui se prépare en Afrique-du-Sud : «Ford investit 2.5 milliards pour fabriquer la nouvelle Everest SUV», annonce la presse économique.
Une usine d’assemblage à Prétoria, la capitale politique, produira aussi une nouvelle génération de pick-ups Ranger lancée sur les marchés à la fin de l’année dernière.
L’investissement devrait créer près de 1.200 emplois chez Ford et au sein du réseau de fournisseurs sud-africains.
Actuellement, l’Everest est importée de Thaïlande en Afrique. Mais le continent est devenue une région d’une grande importance pour Ford, avec un potentiel de croissance et d’investissement considérable.
Le scandale financier du Mozambique
Autre actualité économique relayée par France 3, elle concerne le Mozambique. Le pays «renégocie une dette controversée pour l’achat de bateaux à la France».
Il s’agit d’une flotte de 24 chalutiers et d’embarcations militaires achetés aux chantiers navals français de Cherbourg. Contracté en 2013, l’emprunt de 850 millions de dollars pour cette transaction a depuis généré le plus gros scandale financier du Mozambique. Il est même vu «comme l’un des facteurs responsables du récent plongeon de l’économie mozambicaine, déjà affectée par la crise des matières premières».
C’est l’opacité du montage financier qui fait scandale. Avec cette renégociations, les remboursement de 200 millions de dollars annuels devraient passer à 75 millions… Mais déjà, le Wall Street Journal évoque l’existence d’un autre prêt…
Pur !
Enfin, un peu d’air pour finir cette revue de presse. Et même l’air de la meilleure qualité au monde ! Les Seychelles sont très fières d’annoncer qu’il se trouve dans l’archipel.
Le pays «est arrivé en tête de 180 pays avec un score de 98.24 %, devant Trinidad-et-Tobago et les Maldives», lors d’une vaste étude internationale.
Selon le ministre de l’environnement, Didier Dogley, cette distinction est la conséquence des différentes politiques que le gouvernement a mis en place au fil des ans.
RR
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