La SIM en avant-première

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A l’occasion d’une prière protectrice avant d’investir les locaux dans quelques semaines, les collaborateurs de la Société Immobilière de Mayotte (SIM) ont pu en visiter le siège.

Mahamoud Azihary
Mahamoud Azihary

Le bâtiment étale ses 2.300m² au rond-point du Commandant Passot (barge) : la Société Immobilière de Mayotte (SIM) a dévoilé les entrailles de son siège à ses 126 salariés jeudi lors d’une Chidjabou. «C’est une prière protectrice avant tout changement, nouvelle habitation, mariage… Ca porte chance», indique un des collaborateurs de Mahamoud Azihary, directeur de la société.

Du rez-de-chaussée au quatrième étage, les bureaux tournent autour d’un escalier central baigné de lumière diffusée par les vitres en dapalon et de plusieurs aménagements spécifiques : espace-vie pour les salariés, open space pour un travail en commun, une «bibliotec» au premier étage, «une pièce-musée où seront exposés des matériaux de construction et d’aménagement aux côtés de nombreux livres et documents», indique Mahamoud Azihary.

Après bien des déboires liés aux retards des entreprises du BTP, la SIM devrait aménager dans son nouveau siège fin février selon le directeur qui aura du débourser plus de 6 millions d’euros financés par emprunts et fonds propres.

Micros et projecteurs dernier cri
Micros et projecteurs dernier cri

Les étages supérieurs accueillent un espace réception, une salle de conférence, «deux projecteurs et deux écrans pour une qualité de visionnage optimum», et des micros fichés dans le plafond duquel pourront descendre des projecteurs.

Le bureau du big boss sera «sur un modèle américain», deux bureaux plus exactement, Mahamoud Azihary avouant être «peu ordonné», une seconde pièce lui permettra d’accueillir ses interlocuteurs. Il annonce, dans un sourire, avoir conçu cet espace sans certitude d’y rester très longtemps. «Je connaîtrai mon sort à l’issue du renouvellement du conseil d’administration en 2015.»

C’est le moment du Chidjabou pour l’ensemble des salariés de la SIM, «une pratique plus culturelle que religieuse» indique la chargée de communication de la société.

Anne Perzo-Lafond

Chidjabou collectif
Chidjabou collectif

1 COMMENTAIRE

  1. Que la SIM continue sur sa lancée, c’est tout ce qu’on peut souhaiter. Pour le moment, c’est la seule institution qui donne du boulot à quelques petites et moyennes entreprise.
    Continuez comme ça.

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