«Air Mauritius s’intéresse à Air Madagascar». «Des discussions ont démarré», indique Défi média en vue d’un partenariat stratégique. L’Etat malgache pourrait en effet ouvrir le capital à de nouveaux partenaires. «Un appel à expression d’intérêt» a été lancé il y a quelques semaines à 25 compagnies du secteur. Parmi lesquelles figure Air Mauritius avec laquelle Air Madagascar entretient des liens particuliers depuis longtemps. Et la compagnie nationale compte soumettre une proposition.
Pour le site, «l’intérêt de la compagnie est de consolider ses assises dans la région. Avec l’ouverture de nouvelles routes sur de nouvelles destinations, être un partenaire stratégique d’Air Madagascar constitue une réelle opportunité. Quant au gouvernement malgache, son principal souci est de faire voler Air Madagascar dans un ciel plus clément, car il y va du développement du tourisme».
Défi média rappelle qu’Air Madagascar «couvre un large réseau de 50 destinations dans 11 pays où figurent le Kenya, l’Afrique du Sud ou encore la Chine».
Des critiques, nombreuses
Le Secrétaire général de l’ONU a quitté la Grande île. Et si nous avons déjà parlé de la question des îles éparses, Ban Ki-Moon a surtout dressé un «implacable bilan» sur la situation à Madagascar, raconte RFI.
Environnement, développement, corruption et droits de l’homme… «Il a exhorté les autorités à faire plus d’efforts. Notamment en ce qui concerne la lutte contre la malnutrition qui coûte au pays 1,5 milliard de dollars chaque année, selon les chiffres révélés hier».
«Peu de félicitations, mais beaucoup de critiques», Ban Ki-moon «a dépeint un pays exsangue». Pour lui, «la généralisation de la pauvreté est préoccupante ; la croissance économique est faible ; le taux de chômage élevé ; seuls trois enfants sur dix terminent l’école primaire.»
«Je vous engage instamment à faire cesser toutes les violations des droits de l’homme. La torture n’a pas sa place dans notre monde», a insisté Ban Ki-Moon.
Des polémiques, évidemment
Les résultats de la présidentielle comorienne sont encore l’objet de polémiques. RFI raconte que «le camp du vice-président candidat à l’élection présidentielle remet en question la légitimité de la Céni à proclamer des résultats provisoires» après le scrutin partiel à Anjouan. Pour mémoire, Mohamed Ali Soilihi est donné battu à l’issue de cette reprise du vote, après que «la vice-présidente de la Céni a proclamé les résultats provisoires tard dans la nuit»… alors que le président s’était enfui avec les PV et les urnes.
Selon Me Saïd Larifou, porte-parole de Mohamed Ali Soilihi. «La Céni n’avait pas à rendre des résultats provisoires»… Si la Cour constitutionnelle s’en tient à son calendrier initial, elle devrait tout de même délivrer les résultats définitifs ce lundi 16 mai au plus tard.
La Chine, toujours là
C’est dans ce contexte que la Chine fait part de son intention «d’entretenir des relations plus étroites avec les Comores», explique Habari Za Comores. L’annonce a été faite par le ministre chinois des affaires étrangères à Doha, lors de la 7e conférence ministérielle du forum sur la coopération sino-arabe.
Les domaines privilégiés seraient les infrastructures, la santé, l’énergie, l’aconomie martime et la pêche.
Habari Za Comores rappelle que les Comores sont le premier pays africain à adopter les normes chinoises de télévision numérique.
Les migrants, à nouveau
Le Monde Afrique se demande si le Kenya ne va pas être «à l’origine d’une nouvelle crise migratoire».
Les autorités kényanes ont réitéré leur intention de fermer d’ici à mai 2017 le camp de réfugiés de Dadaab, le plus grand au monde. «Une enveloppe de 10 millions de dollars (8,8 millions d’euros) a été débloquée à cet effet, a précisé mercredi le gouvernement.
Etabli dans l’est du pays, l’immense complexe de Dadaab accueille environ 344.000 personnes, selon les Nations unies ; des migrants et réfugiés, somaliens pour la très grande majorité (328.000), qui s’y entassent parfois depuis des années dans des conditions particulièrement difficiles», raconte le journal dans un article disponible en version payante.
«Le choix de Nairobi a été justifié par le fait que ce camp, situé non loin de la frontière poreuse avec la Somalie, représenterait un terreau fertile, voire un sanctuaire, pour les islamistes chabab somaliens», mais les conséquences pourraient être particulièrement lourdes.
La Malaysia, à la trace
Enfin, le feuilleton des débris du crash du vol de la Malaysia Airlines se poursuit. «Deux nouveaux débris du MH370 retrouvés en Afrique du Sud» et à Rodrigue», annonce France 24.
Les recherches australiennes ont abouti à ces découvertes de morceaux qui proviennent « presque certainement » de l’appareil.
En mars, les autorités avaient déjà annoncé que deux autres débris découverts au Mozambique provenaient avec une quasi certitude du MH370.
«Les circonstances et le lieu de la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, qui a disparu le 8 mars 2014, peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, demeurent un mystère. Jusqu’alors, la seule preuve que l’avion s’était abîmé en mer était un fragment d’aile retrouvé en juillet à La Réunion», rappelle France 24.
La campagne de recherches devrait bientôt toucher à sa fin.
RR
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