Les tirs de bombes lacrymogènes qui ont fait suite aux caillassages en règle des forces de l’ordre avaient été ressentis jusque sur la place de la République. Un nourrisson de 19 jours avait été incommodé, vraisemblablement sous l’effet de la fumée. Hospitalisé, il est hors de danger apprend-on.
La rumeur de son décès avait électrifié le quartier de Kawéni, dont les jeunes étaient aussitôt descendus dans la rue. Une instrumentalisation selon certains témoins, qui mettent en cause des représentants d’associations de comoriens, jusque dans l’érection du barrage de la place du Commandant Passot. Les tensions se sont calmées et la circulation rétablie à Kawéni, grâce aux négociations portées par Julien Gauquelin, un des responsables de l’association AJKE, auprès de jeunes.
Un travail considérable mené depuis des mois, qui peut rapidement être remis en cause, tant la tension est palpable, et utilisée par des « jusqu’aux boutistes » prêts à tout pour déstabiliser.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte