Maurice est parmi les 10 pays en paix dans le monde. Défi Média se fait l’écho de l’indice mondial de la paix (GPI) pour lequel seuls 10 nations sont totalement éloignées des conflits et zones de tension. Les autres pays complètement en paix sont le Botswana, le Chili, le Costa Rica, le Japon, le Panama, le Qatar, la Suisse, l’Uruguay et le Vietnam. A noter que les très petits pays (Les Seychelles ou les Comores par exemple) ne sont pas analysés.
«Au niveau mondial, selon le GPI 2016, le monde est plus belliqueux cette année qu’en 2015. Ce sont notamment le conflit au Moyen-Orient, la guerre en Syrie, la crise des migrants et le terrorisme qui expliquent cette montée de l’insécurité. La Syrie est, sans surprise, le pays le plus en guerre en 2016.
Ce classement est établi à partir de nombreux facteurs, dont la militarisation, les conflits locaux et internationaux, la perception de la criminalité dans la société, les agents de sécurité, les homicides, le taux d’incarcération, l’accès aux armes…
Autour de nous, nous avons le meilleur et le pire. Le Kenya apparaît comme un pays très dangereux (131e/163) de même que l’Afrique du Sud (126e/163). A l’inverse Maurice se classe très bien comme la Tanzanie (58e) et… Madagascar qui est 38e de ce classement, devant la France (46e). Pour la Grande Île, si le taux de criminalité intérieur est important, le pays est très peu exposé à des conflits extérieurs.
Sachez que le podium des pays les plus isolés des conflits est constitué de l’Islande, du Danemark et de l’Autriche.
Une alerte contestée
Et précisément, après la mise en garde des Etats-Unis sur les menaces d’attentats en Afrique du Sud, «Pretoria critique Washington», explique RFI car la «mise en garde n’a pas plu au gouvernement sud-africain».
Le ministère des Affaires étrangères sud-africain a notamment accusé Washington «d’exagérer la menace» et a jugé «contestable» la source de l’information.
RFI indique que «plusieurs analystes estiment qu’une attaque sur le territoire sud-africain est peu probable, mais ajoutent qu’il ne faut jamais ignorer la moindre alerte».
Apnée
«Centre hospitalier national El-Maarouf, cherche oxygène désespérément». Le titre du journal Al Watwan en dit long sur la crise que traverse l’hôpital de référence de Moroni. L’unité de production est défaillante depuis près de 2 semaines et un technicien de la société -installée à Bordeaux et Madagascar- devait arriver ce vendredi aux Comores.
«Des démarches sont entreprises par la direction d’El-Maarouf auprès des partenaires en vue de l’acquisition d’une centrale à oxygène de grande capacité», explique le journal pour que le centre hospitalier ne soit plus exposé aux risques de rupture.
Ca roule !
A Madagascar, la capitale se lance de la réhabilitation de ses routes. La Tribune a suivi la Colas qui est chargée du chantier car elle utilise un «nouveau produit de réhabilitation de routes».
«Ce nouveau produit a été présenté par un responsable de cette société comme adapté à l’état des routes de la ville, notamment pour la réfection des routes et le rebouchage des «nids-de-poule». Simplicité de mise en œuvre, la rapidité d’emprise et résistance aux conditions climatiques… Le journal rappelle que beaucoup de démonstrations du genre ont déjà été faites mais «seule une petite partie a fait ses preuves».
Protéger la mégadiversité malgache
Dans la Grande Île encore, «22 millions d’Euros pour la conservation des Aires Protégées», annonce Orange Mada.
Des fondations ont signé des conventions pour tenter de mettre en œuvre des programme dans un pays qui «figure parmi les 12 pays dits à ‘mégadiversité’», abritant en leur sein plus des ¾ de la diversité biologique de la planète. «Le taux d’endémisme est, par ailleurs, très élevé sur l’île rouge: 95% des reptiles, 80% des plantes à fleur, 98% des palmiers, 99% des grenouilles et 100% des primates (lémuriens) sont endémiques à Madagascar».
Face aux menaces, «la Fondation pour les Aires et pour la Biodiversité de Madagascar cherche à amoindrir le risque à travers le financement de la conservation des aires protégées de Madagascar.»
Les applis contre-nature
Et pour terminer, restons dans la nature avec l’Afrique du Sud qui «veut interdire le partage de géolocalisation des animaux sauvages», annonce Numerama. «Confrontés à leurs effets pervers, les parcs nationaux d’Afrique du Sud songent à interdire les applications qui permettent aux touristes de savoir où se trouvent les animaux sauvages.»
Car ces applis «concentrent les touristes aux mêmes endroits des parcs, ce qui n’est pas bon pour la tranquillité des animaux qui se sentent plus traqués que jamais. Ensuite, ils incitent des touristes à rouler à vive allure sur les pistes pour relier points après points, ce qui cause des accidents et tue des animaux renversés par les voitures.»
La question, c’est comment les interdire. En attendat d’avoir la réponse, le créateur de l’une des applications les plus populaires du genre, Latest Sightigs, se dit prêt à la modifier pour répondre aux préoccupations des gestionnaires de parcs.
RR
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