Ce vendredi est le dernier jour pour déposer un dossier d’inscription au concours de l’école d’infirmiers de Mayotte. Les candidats sont nombreux à prétendre aux 30 places offertes par l’IFSI qui, au fil des ans, a su s’élever aux standards métropolitains.
La formation des infirmiers. Voilà un domaine où Mayotte a parcouru un «chemin exemplaire» selon les mots de Josiane Henry, la directrice des écoles paramédicales et donc de l’IFSI, l’Institut de formation en soins infirmiers. «Aujourd’hui, les infirmiers formés à Mayotte ont un diplôme universitaire national qui leur permet d’exercer sur tout le territoire et dans l’ensemble de l’Union européenne.»
Et les candidats se bousculent pour y entrer. Ils seront probablement cette année aussi nombreux que les 450 de l’an dernier à passer les épreuves de ce concours très sélectif. A l’issue de l’écrit et de l’oral, les 30 meilleurs pourront intégrer la formation d’infirmier en trois ans.
«L’an dernier, nous avons eu 72 admis pour 30 places, relève Josiane Henry. Les 42 reçus qui ne pouvaient intégrer l’Institut mahorais avaient la possibilité de chercher une place dans les autres IFSI de métropole».
1979 : première promotion d’infirmiers mahorais
L’école a une place particulière dans le cœur de Josiane Henry. Elle est arrivée à Mayotte en 1979 pour faire passer le diplôme, à l’époque local, à la première promotion d’infirmiers mahorais. «Cette première promotion, avec beaucoup d’autodidactes qui n’avaient pour certains que le niveau 6e, a été le socle à partir duquel on a formé tous les autres», se souvient-elle.
L’école locale devenue IFSI en 2001 a intégré ses locaux actuels dans l’enceinte du CHM, exigus mais particulièrement bien équipés, en 2006. Quant aux étudiants, à peine 10 formés tous les ans aux débuts de l’école, ils sont désormais 30 depuis cette année universitaire dans chaque niveau. «Ce qui est formidable, c’est que nous avons 86% de Mahorais», s’enthousiasme Josiane Henry, très attachée à former des professionnels locaux qui, peu à peu, occuperont les postes actuellement pourvus par des métropolitains de passage.
Des postes à pourvoir
Sur les 600 infirmiers en poste actuellement sur l’île, on ne compte que 200 Mahorais. Les emplois à pourvoir localement dans les années à venir sont donc très importants. Et si la formation ne concerne que 30 élèves chaque année, c’est une façon de garantir l’accès à des stages en métropole et à La Réunion mais aussi leur excellent niveau.
Les succès sont là, mais l’IFSI de Mayotte ne compte pas en rester là. Les projets sont nombreux dans l’enceinte de l’hôpital et l’école pourrait, dans les années à venir bénéficier de l’extension de son bâtiment, avec à la clé de nouvelles salles de cours et de travaux pratiques, dans des locaux enfin à la dimension des ambitions de l’école.
RR
Pour vous inscrire au concours : les dossiers sont à retirer à l’IFSI. Il faut être bachelier et de nationalité française.
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