Extension des locaux de l’Université des Métiers

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L'ancien et le nouveau présidents, Omar Djoundiy et Salime Soumaila, échangent autour du matériel informatique
L’ancien et le nouveau présidents, Omar Djoundiy et Salime Soumaila, échangent autour du matériel informatique

Constituée d’un Pôle Formation Continue (Centre de Formation des Métiers) et d’un Pôle Formation Initiale (Ecole des Métiers), l’URMA ouvre 3 nouvelles salles de formation pour porter sa capacité d’accueil à 55 stagiaires. « Nous nous sommes dotés de matériel informatique, et avons rajouté deux salles, de 12 et 15 places, qui ont déjà été inaugurées par des stages Préalables à l’Installation », nous fait visiter Jean-Denis Larroze, secrétaire général de la CMA.

Dans le mur, un espace est réservé à un vitrail, « et pas n’importe lequel puisqu’il est réalisé par un artisan en Bourgogne, (nos 2 CMA sont jumelés, ndlr), sur un dessin d’un artiste mahorais, la P’tit Bouéni. »

Si les autres Chambres consulaires sont passées, ou vont l’être, sous la tutelle de l’Etat, la CMA s’en sort cahin-caha chaque année. La formation continue tourne avec 600 stagiaires, avec notamment l’hygiène alimentaire, ou l’informatique, mais la partie formation initiale est en souffrance : « Notre deuxième cycle de formation en boucherie s’est terminé, mais nous n’avons pu lancer le 3ème, faute de financement du conseil départemental. » Le financement se monte à moins de 140.000 euros sur 18 mois.

Certifiée ISO

Les premiers CAP bouchers à Mayotte
Les premiers CAP bouchers à Mayotte en 2015

Une ritournelle douloureuse chaque année, qui a incité cette fois la Chambre à se tourner vers les fonds européens, « et nous les avons obtenus ! Ils financent 70% de la formation, le Pôle emploi 10%, et nous attendons toujours la validation du conseil départemental pour les 20% restant, avant de commencer. »

Quatre formateurs permanents sont recrutés, « nous voulons former les vacataires, mais notre idée de formation inter-consulaire a avorté sur le manque d’enthousiasme de la Chambre de Commerce. » Un partenariat difficile entre les deux chambres puisque le stand de Mayotte à la FIM (Foire International de Madagascar), financé cette année par la CCI n’était pas à la hauteur des prétentions, selon Jean-Denis Larroze.

Conséquence de la défection du conseil départemental, 5 formations sont en attente : boucherie, pâtisserie, couture floue, poissonnerie, esthéticienne, « ainsi qu’une collaboration avec Majunga en cordonnerie. »

Alors que parallèlement, une certification ISO 29990 est en cours d’obtention, « à la fin du 1er trimestre 2017. Nous sommes les seuls à Mayotte, avec le BSMA à l’avoir obtenu. »

Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte

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