Annonce de mouvements sociaux à la CAPAM et chez Zoom

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Elus et techniciens de la chambre à l'issue de la session ce matin
Elus et techniciens de la chambre avaient convoqué la presse pour les mêmes raisons en novembre dernier

Le préavis de grève de la Chambre d’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture (CAPAM), s’adresse au préfet, en sa qualité de « tuteur renforcé de la Chambre depuis le 7 juillet 2016 ». Malgré une rencontre plutôt positive avec sa directrice de cabinet hier, les agents ont déclenché les hostilités.

Ils ont souligné une bonne écoute, « tout en donnant l’impression que beaucoup d’informations n’étaient pas remontées au préfet sur la réelle situation de l’établissement et sur la dégradation des conditions de travail sur les trois sites de la CAPAM ».

La situation a été expliquée en fin d’année dernière et médiatisée même : le passage vers le droit commun a privé la Chambre d’une partie de ses recettes du département qui ne pouvait continuer à subventionner des activités soumises à concurrence. Faute d’avoir réagi à temps, et nanti d’une masse salariale qui pesait d’un coup exagérément dans les dépenses, la CAPAM a accumulé un déficit qui avait incité ses élus à demander une tutelle de l’Etat.

Grève sur les 3 sites de la CAPAMFO drapeau

Dans le préavis de grève, ils déplorent le départ de 9 agents, « alors que l’audit n’en préconisait que 5 », occasionnant « une désorganisation des services », alors que les fournisseurs (« assureurs, carburants, restauration, maintenance ») auraient cessé leurs prestations. L’audit diligenté l’année dernière par CGAER donnait des pistes de désendettement.

La CFDT explique que « malgré l’attention manifestée par la sous-préfète, le personnel a décidé en AG ce vendredi matin, une grève illimitée à partir du 23 janvier sur les 3 sites, Mamoudzou, Coconi et Dembéni. Ils demandent au préfet de reprendre la main, « et ne plus le déléguer à la DAAF* », et de « trouver des solutions efficaces pour redresser la CAPAM comme des subventions exceptionnelles. »

Une semaine après, ce sont les salariés de l’entreprise ZOOM de vente et de montage de pneus, qui seront dans la rue. Motif : la prise en compte des revendications portées lors des Négociations annuelles obligatoires (NAO), tel que l’obtention du résultat économique de l’entreprise des années 2015 et 2016, le bilan des moyennes des salaires, l’égalité homme-femme, le 13ème mois, les titres restaurant, et les conditions de travail en général. Des revendications qui prennent place dans le cadre de la fusion de l’entreprise avec Tetrama, « les salariés craignent pour leur avenir », conclue le communiqué de l’UD FO qui annonce u préavis pour le 30 janvier à 7h.

A.P-L.
Le Journal de Mayotte

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