Les inspecteurs de l’Education nationale font à nouveau parler d’eux. La semaine dernière, dans un communiqué très virulent contre la politique du vice-rectorat dans le 1er degré à Mayotte, l’intersyndicale des inspecteurs dénonçait un système éducatif «défaillant» laissant «de plus en plus de jeunes sur le bord du chemin» et un 1er degré «à l’abandon».
Un «communiqué collectif» diffusé ce mardi matin entend apporter une réponse, ramener de la nuance et préciser que toute la profession ne souhaite pas être associée à la prise de position de l’intersyndicale. «Malgré notre devoir de réserve, nous tenons à faire savoir que nous sommes sept inspecteurs sur treize à ne nous reconnaître ni dans ce texte ni dans la démarche adoptée», écrivent-ils.
L’intersyndicale SIEN UNSA et SNPI FSU interpellait «directement» la ministre de l’Éducation nationale, sur la question des moyens, la stratégie éducative, les rythmes scolaires ou encore la politique en matière de formation menée à Mayotte.