Fini le comité de suivi de la ressource en eau, place à la «Task force». Présidé par la directrice de cabinet du Préfet, le dispositif s’est réuni ce mercredi pour faire le point sur l’avancée des travaux du plan d’urgence «eau» Mayotte.
Tout d’abord, les pluies du début de semaine ont permis une bonne remontée des niveaux des retenues collinaires. Selon la préfecture, la réserve de Combani est désormais remplie à 100% tandis que celle de Dzoumogné l’est à 44,6%. Le débit des cours d’eau a permis la mise en place d’un pompage depuis la station de Bouyouni pour remonter de l’eau vers la retenue de Dzoumogné.
«À ce jour, la visibilité est bonne sur les trois prochaines semaines, permettant la poursuite d’une l’alimentation normale de l’ensemble de la population de Mayotte sans avoir à puiser dans les retenues collinaires», indique la préfecture qui précise que «toutes les énergies sont mobilisées pour éviter que les Mahorais n’aient à connaître à nouveau la situation du début d’année», précise la préfecture.
Des mesures immédiates
Lors de cette réunion, la DEAL, le SIEAM et la SMAE ont fait le point sur la mise en œuvre des mesures du plan urgence «eau» signé par la Ministre des Outre-mer le 27 février dernier. Plusieurs mesures vont voir le jour à court, voire très court terme.
La déviation de la rivière Mapouéra vers la retenue de Dzoumogné est effective et a notamment permis de gagner 25.000m3 lors des averses du début de semaine.
La rehausse de la retenue de Combani par des madriers de bois, permettant ainsi un gain de 75.000m3 devrait être réalisée d’ici la fin de semaine.
Sur l’interconnexion des réseaux, les marchés ont été lancés et la première tranche de travaux qui devrait durer cinq mois va démarrer, pour une livraison prévue en septembre prochain.
La réhabilitation de quatre anciens forages est également en bonne voie et deux d’entre eux (Acoua et Dapani) devraient être remis en service d’ici la fin du mois de septembre permettant ainsi de récupérer quotidiennement 1.000m3 supplémentaires.
Enfin sur le moyen terme, la préfecture indique que les études ont été lancées quant à l’implantation sur Grande-Terre d’une deuxième usine de dessalement.
RR
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Et je suppose que les vaches vont toujours chier dans le lac.