Thierry Repentin, le ministre délégué aux affaires européennes, est arrivé ce jeudi à Mayotte, avec 20 minutes de retard, à 12h40.
Dans le même avion que le sénateur Thani, le député Boinali Saïd et le député européen Younous Omarjee, il a été accueilli par le préfet Jacques Witkowski, le Président du Conseil général Daniel Zaïdani, la maire de Pamandzi Ramlati Ali. Les autorités religieuses de Mayotte avaient également fait le déplacement. Le ministre a eu un petit mot pour elles, pour leur fait part de la solidarité du gouvernement après la profanation de la mosquée de Labattoir.
Cette visite ministérielle intervient un mois et demi après l’entrée de Mayotte dans les RUP, les régions européennes ultrapériphériques. Elle entre également dans le cadre du «tour de France des régions» que le ministre délégué a lancé en janvier.
Ces visites sur le terrain, dont les trois premières ont eu lieu depuis début janvier à Lille, Clermont-Ferrand, et dans le Jura, sont l’occasion pour lui de faire connaître l’apport concret de l’Union européenne dans la vie quotidienne, et d’échanger avec des publics divers (entrepreneurs, étudiants, chercheurs, publics en difficulté) sur leur perception, leurs attentes, leurs reproches, leurs incompréhensions et les réalisations que l’Europe a rendues possibles pour eux.
A Mayotte, le programme de Thierry Repentin est chargé. Aujourd’hui : rencontre avec l’association TAMA, entretiens au Conseil général et passage par Longoni pour une présentation des projets portuaires et rencontrer les acteurs économiques sur le thème de l’octroi de mer et l’application des normes au sein de l’Union Européenne.
Demain, sont prévus au programme, la présentation du projet de nouvel hôpital sur Petite-Terre (dont une part importante des financements proviendra de l’Europe), une visite du quartier de la Vigie, dont le programme de rénovation de l’habitat insalubre a été financé par le FED (fond européen de développement), enfin un passage au CUFR de Dembéni pour rencontrer des étudiants et des acteurs de la formation professionnelle.
La visite doit s’achever demain avec un point avec la presse avant son départ pour La Réunion.