Après la destruction des plants il y a un an, les tomates placées sous surveillance renforcée

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Destruction de plants de tomates
Destruction de plants de tomates en décembre 2016

Les tomates vendues à Mayotte peuvent être très dangereuses pour la santé comme le détaille l’arrêté préfectoral de mise sous surveillance de leur commercialisation. Il précise que sur 24 prélèvements, 16 révèlent la présence de « diméthoate ométhoate »,  » insecticide dont l’usage n’est pas autorisé pour le traitement des tomates », avec des dépassements de dose qui peuvent être dangereux pour la santé « dans 10 cas sur 16 pour un adulte, et dans 14 cas sur 16 pour un enfant ».

Ce qui peut se matérialiser par des maux de tête, de vertiges, des nausées, des vomissements, des diarrhées, des troubles visuels, une faiblesse musculaire, des troubles de la coordination, un ralentissement respiratoire, et, dans les cas les plus sévères, des convulsions et un coma.

Le préfet récidive puisqu’il y a un an, il avait autorisé la destruction de 5.000m2 plants de tomates dangereux pour la santé, sur décision du Comité opérationnel départemental anti-fraudes (CODAF). Un surdosage de traitement au diméthoate avait déjà été relevé sur une production estimée à 5 tonnes de tomates, située au lieu-dit Mhomouhou dans la commune de Bandrélé.

Traçabilité des tomates

L’arrêté du préfet de Mayotte met « sous surveillance renforcée » la commercialisation des tomates produites à Mayotte pour une durée de 150 jours, soit jusqu’au 13 avril 2018. (Lire l’arrêté AP mise sous surveillance de la commercialisation des tomates produites à Mayotte)

Quiconque propose des tomates à la vente, doit pouvoir justifier de l’origine et de la provenance du lot par une facture d’achat, un bon de livraison ou tout document permettant d’identifier la provenance du lot et l’établissement de production.
En l’absence de présentation immédiate d’un document, une mesure administrative de retrait du marché et de destruction, pourra être mise en œuvre. Il s’agit également par cette mesure, de stopper les réseaux d’approvisionnement illégaux.

Cette mesure entre en application à compter de ce jour. Espérons qu’elle fasse l’objet de contrôles réguliers et sérieux par ceux qui en ont la charge, le SG de la préfecture et les directeurs de la DAAF et de la Dieccte.

A.P-L.

Lejournaldemayotte.com

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