Le syndicat enseignant FSU était le grand absent de la mobilisation de ce mardi matin. Dans un communiqué, il rappelle sa position qui est de manifester le 22, soit juste avant les vacances scolaires.
« La FSU avait déjà déposé le préavis de grève pour le 22 février. Une grève reconductible à trois jours des vacances ne nous paraît pas judicieuse ni réaliste. Nos revendications restent dans le champ de l’éducation » précise le syndicat.
En outre, il se désolidarise de la mobilisation de ce mardi.
« Nos drapeaux ne doivent pas être associés à une manifestation qui s’est traduite par un arrêt hautement symbolique devant le service des étrangers de la préfecture. La question des violences en milieu scolaire est une des priorités de la FSU mais nous entendons bien ne pas être confondus dans un mouvement qui a montré qu’il n’est pas exempt de dérives d’amalgames et de stigmatisations. »
Réitérant son appel à la mobilisation pour jeudi, le syndicat poursuit. « L’ambition de la FSU Mayotte est de développer le service public de l’éducation dans le département. Chacun doit y contribuer et chaque composante du système éducatif doit y prendre sa part notamment les collectivités locales et l’État. »
Ce communiqué de la FSU est présenté comme une « mise au point » alors que dans le cortège, son absence faisait grincer quelques dents, d’aucuns y voyant plutôt une manière de se démarquer « à l’approche des élections professionnelles ».