« Nous ne sommes venus que pour lui remettre un document, nous considérons qu’elle est une boite aux lettres étant donné le mépris dont elle a fait preuve envers Mayotte en jouant sur la communication « , lance Fatihou Ibrahim en arrivant en bas de la Case Rocher en Petite Terre. Un discours dur envers une ministre qui aura cherché le contact avec la population, mais dont la photo de sit-in au rond point du Four à chaux aussitôt postée sur les sites officiel, donnant l’image d’un climat apaisé, est mal passée.
Sur l’incident de la matinée au conseil départemental qui a vu l’exclusion notamment du sénateur Thani Mohamed Soilihi de l’hémicycle, il évoque un « évènement malheureux », « nous voulons tous travailler ensemble et partir sur de nouvelles bases pour Mayotte. Nous sommes à l’écoute de la souffrance des citoyens et du sous-investissement du territoire. »
Les leaders demandent un vrai interlocuteur pour Mayotte, et des engagements sur trois points, le Plan de rattrapage, un Plan de développement et l’insécurité.
A ses côtés, Salim Nahouda, Saïd Hachim, le député Mansour Kamardine, (les deux sénateurs sont déjà sur place), les conseillers départementaux Issa Abdou, Fatima Souffou, Fatimatie Razafinatoandro, les maires de Bandraboua, Mtsamboro, Bandrélé, Dzaoudzi Labattoir, de Tsingoni, et on notait la présence de Mahamoud Azihary, ex directeur de la SIM, considéré comme l’éminence grise des manifestations de 2011.
« Le mouvement va continuer tant que le gouvernement reste sourd », lance Fatihou Ibrahim.
A.P-L.
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