Le bureau national de la CGT Educ’action sera reçu ce mardi 24 avril par les cabinets du ministre de l’Education Nationale et de la ministre des Outre-mer pour évoquer la situation de Mayotte et faire le point sur leurs revendications.
Dans une lettre ouverte (Lire Lettre ouverte CGT éduc à Monsieur Edouard Philippe), le syndicat local fait le point sur les annonces du premier ministre du 19 avril dernier. S’il se réjouit de la création d’un rectorat de plein exercice à Mayotte, « qui pourra permettre d’accueillir de nouvelles compétences dont nous avons tant besoin », il s’interroge sur les moyens humains qui y seront mis, appelant des « renforts conséquents en personnels d’enseignement, d’éducation, de santé, de service social, d’orientation ».
Le « rattrapage » évoqué par le premier ministre, doit passer par « le classement en éducation prioritaire renforcée de l’ensemble de Mayotte », et par des mesures d’attractivité permettant d’attirer des titulaires.
Le plan d’accélération du rythme des constructions scolaires ne doit pas concerner uniquement le primaire selon la CGT Educ’action, mais aussi le second degré pour proposer des « établissement à taille humaine », et englobant la question de la restauration scolaire, et la remise à niveau des équipement set installations des voies professionnelle et technologique.
Le « pacte de confiance » réclamé par le premier ministre pose la question de la mise en œuvre de l’accord du 3 juin 2016 sur l’ancienneté générale des services des anciens agents de la collectivité départementale.
« Vous avez mesuré, Monsieur le Premier Ministre, selon vos termes, « la profonde détresse » et la « réelle désespérance » de la population de Mayotte. Nous ne doutons donc pas que vous allez, dans les prochains jours, annoncer des mesures concrètes pour l’éducation, fondement de toute société développée », conclut le syndicat.