« On veut mettre fin aux voitures ventouses ». Pour Mohamed Mondjie, la future mise en service des parcmètres devrait fluidifier le stationnement dans le chef-lieu, en éliminant les voitures stationnées des jours, voire des semaines durant sur les zones saturées du centre de Mamoudzou.
L’ancienne rue du commerce, de Ballou au rond-point Passot, la place Maraige, le front de mer et l’ancienne place du marché sont concernés.
Des tarifs pour les résidents
La place mariage et la rue du commerce seront des zones de stationnement de courte durée jusqu’à un maximum de 4h30. Dans les autres zones les automobilistes pourront stationner jusqu’à 24h contre un tarif progressif, de 20 centimes les 30 minutes à 20 euros les 8h30, le maximum payable, les horodateurs étant en fonction de 8h à 18 h en semaine et de 8h à 12 h le samedi. Le samedi après-midi, dimanche et jours fériés le stationnement restera gratuit dans ces zones.
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Un tarif est prévu pour les résidents des rues et places concernées à 12 € par mois ou 70 € par an. Pour les commerçants, il en coûtera 30 € par mois ou 180 € par an.
Si le dispositif entre en vigueur le 16 juillet avec la mise en service des horodateurs, les sanctions pécuniaires ne tomberont qu’à partir du premier. Le montant du forfait post-stationnement, changement sémantique de la prune ou du PV, sera du montant du maximum payable dans les zones moins la somme déjà réglée par l’automobiliste.
Entre le 16 juillet et le 1er août, les agents de la police municipale feront preuve de pédagogie. Les contrevenants écoperont d’un simple rappel à la loi. Des actions explicatives seront également menées tout au long du mois de juillet.
Axel Lebruman