240 étaient attendus, une centaine sont venus. Les nouveaux professeurs contractuels étaient conviés dès ce vendredi matin à un séminaire de formation d’une journée et demie. Un concentré de théorie et de pratique avant d’être lâchés dans le grand bain, devant leurs élèves. « Une bonne chose » selon Axel, qui vient d’arriver à Mayotte et enseignera dès lundi d’histoire et la géographie. Même si selon lui « ça aurait dû être fait avant car je vais être confronté à des élèves dès lundi matin ». Lui qui souhaite faire carrière dans l’enseignement et, après quelques années à Mayotte, y passer les concours internes, espère « plus d’infos sur la gestion de classe ».
Pour le vice-recteur Stephan Martens qui accueillait ces nouveaux enseignants, ce sont trois demi-journées de « travail très dense sur le contexte social à Mayotte et les façons d’agir » face à « des situations de plurilinguisme et un climat social dégradé ». « Enseigner est un vrai métier » prévient-il.
Mais en plus de la théorie sur les réalités du territoire, des ateliers ont été prévus pour mettre les jeunes profs en situation et les préparer un minimum à accueillir leurs élèves.
« Le but est de lancer les gens dans la profession, les accueillir et leur donner les premiers éléments fondamentaux sur la manière de travailler » complète le directeur de cabinet du vice-rectorat Didier Cauret.
Une formation « qui s’améliore » constate-t-il. « L’année dernière ça avait eu lieu en décalé en raison de la grève Total » se souvient-il. L’année dernière aussi, les contractuels du premier et du second degré avaient été séparés pour cette micro-formation. Il faut dire qu’ils étaient 400. Cette année, avec 240 arrivants, la formation a été concentrée au collège de Majicavo. Les années précédentes, les bases de gestion de classe étaient dispensées lors de formations en cours d’année, ce que dénonçaient plusieurs contractuels syndiqués.
Cette première demi-journée de formation aura aussi été l’occasion d’ailleurs de faire connaissance avec le monde syndical, puisque la CGT Educ’Action était présente pour démarcher les futurs collègues. « On est venus informer les néo-contractuels sur leurs droits, insister sur l’accompagnement individuel et le combat collectif car les contractuels sont précaires » explique Quentin Sedes en remettant une paire de prospectus à un prof qui passe.
Y.D.
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