L’aconier historique du port, concurrencée par Manu port, filiale de la gestionnaire du port MCG, est dans une mauvaise passe. Il y a quelques jours, la présidente de MCG adressait un courrier à ses dirigeants pour étudier les modalités de leur départ du port, en se basant sur l’annulation de la convention de partenariat qui les liait, validée par le TGI.
Les dirigeants de la SMART avaient indiqué pouvoir continuer à travailler, mais ils avaient appris dans la foulée qu’un des navires feeders de la compagnie CMA CGM leur était retiré. De quoi accroitre le déficit, et c’est 3,3 millions de dettes qui ne peuvent être couvertes, la plaçant en cessation de paiement.
La société emploie 138 salariés, et un plan social est déjà annoncé. Elle évoque aussi la « nécessité de pouvoir accéder à l’outillage public dont elle est actuellement privée », en raison de l’annulation de ladite convention de partenariat par le même tribunal.
La SMART est en conséquence placée en redressement judiciaire, « une perspective crédible » pour le tribunal « eu égard au savoir faire de l’entreprise et de ses salariés, encore récemment mis à niveau sur la période 2015-2017 ». Le jugement évoque donc une « période d’observation afin de réaliser un diagnostic de l’entreprise et de préconiser en tant que de besoin, un plan de redressement ». (Lire Jugement Redressement SMART)
A.P-L.
Lejournaldemayotte.com