Violent cambriolage au lycée agricole de Coconi

Ce n'est pas la première fois que le site est visé par des cambrioleurs, mais cette fois, c'est une bande organisée qui a sévi, ligotant les gardiens.

0
2300
Le lycée agricole de Coconi valorise ses actions grâce aux deux programmes

Le lycée agricole de Coconi est sous la surveillance d’une société de gardiennage pour avoir déjà fait l’objet de cambriolages. Le directeur adjoint, Jean-Pierre Méloche, revient sur les évènements. « Huit personnes armés, notamment de chombos, en partie cagoulés, certains gantés, se sont introduits sur le site à 2 heures du matin, cette nuit de dimanche à lundi. Ils devaient être en planque, car ils ont attendu que les gardiens soient dans leur bureau lors de la relève pour agir. Ils les ont ceinturés, ligotés et enfermés dans les véhicules de service ».

Ils ont ensuite pu commettre leurs forfaits: « Ils se sont introduits dans les bâtiments administratifs en neutralisant les alarmes dont ils ont arraché les fils, ont défoncé les portes, arraché les gonds. » Deux coffres forts sur les trois de la structure ont été visités, « ils ont volé ma 301 de service, l’unité centrale, des ordinateurs… ». Difficile pour l’instant d’estimer la hauteur du préjudice, ni le montant des sommes conservées dans les coffres forts.

Mais selon la gendarmerie, ils pourraient revenir: « Ils ne sont pas entrés dans mon bureau, peut-être pour avoir été surpris. » La Police scientifique a été dépêchée sur les lieux en raison du caractère organisée de l’opération.

La délinquance, Jean-Pierre Méloche y avait été confronté un peu plus tôt, puisque, alors qu’il se baignait à Mtsangabeach ce dimanche, son sac posé sur la plage avait été volé. « Un groupe qui faisait un voulé sur la plage m’a alors indiqué des bangas plus haut, en sous-entendant qu’ils étaient squattés par des personnes en situation irrégulière, et que les auteurs du vol pourraient s’y trouver. Ils m’ont accompagné, et, une demi-heure après, les occupants descendaient de la colline pour me restituer mon sac. » Aucun vol n’était noté, « nous n’avions rien de valeur ».

A.P-L.

lejournaldemayotte.com