Symbole de l’entrée du numérique sur à Mayotte il y a 6 ans alors que le haut débit inondait l’île, la 6ème édition de la Webcup se tient ce week-end. Elle se déroule sur 7 territoires de la région en simultané où les concurrents ont 24h pour réaliser un site web. Comme l’année dernière, 10 équipes vont s’affronter, soit 37 participants, la moitié sont des étudiants, l’autre est là pour le fun, et on compte une équipe de professionnels, de l’opérateur Orange.
Pour Nayed qui a déjà participé plusieurs fois et qui a gagné en 2017 avec son équipe Goulagoula, il s’agit de tenir : « On se prépare mentalement pour ne pas dormir, réaliser un site demande beaucoup de temps. » La partie la plus énergivore est bien sûr le développement, « mais aussi le design, il faut rendre le site vivant et attrayant. » S’il explique n’être là que pour la compet, le titre de son équipe, « Les As du net », affiche ses prétentions !
Des rebondissements
Le thème de l’année dernière, « Créer un site d’attraction », était plutôt reposant en comparaison de celui de cette année : « Une fulgurante épidémie décime 95% de la population en la transformant en … ZOMBIE. Vous faites partie des rescapés, que feriez-vous ? » Un clip à l’appui livre toutes les horreurs de la situation, pas de quoi s’endormir en effet…
« Il y aura des rebondissements tout au long de l’épreuve, des contraintes vont tomber », prévient Nayma Bacar, chargée de communication à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), lors du lancement de l’épreuve au centre d’affaire de Kawéni. Saluons en passant la propreté du site du centre Maharadja, on pourrait pique-niquer par terre.
Le président de la CCI, Mohamed Ali Hamid, était présent pour accueillir les concurrents, avec la conseillère départementale, Raïssa Andhume. Il livrait un cour discours : « C’est un événement que nous avons inclus cette année dans la quinzaine du numérique. Il permet chaque année de susciter de nombreuses vocations. » Il est co-organisé avec le GEMTIC de Feyçoil Mouhoussoune, et soutenu par la préfecture et le conseil départemental.
Le top départ a été lancé, la machine à café va devenir le meilleur allié des cerveaux en cas de panne d’ébullition.
Anne Perzo-Lafond
Lejournaldemayotte.com