Colis Ramadan : un « soulagement » pour les habitants en précarité à Bandraboua

L’Ide approche et les distributions des colis Ramadan se multiplient et se généralisent peu à peu dans les communes.

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A Bandraboua, le maire explique avoir décidé de mettre en place l’opération à la suite de son élection en 2014 : « Il s’agit de venir en aide aux personnes en grande précarité qui ne peuvent même pas s’offrir des produits de première nécessité à l’approche de l’Ide. C’est la suite de la bourse aux vêtements que nous organisons lors de la rentrée scolaire ».

Ils sont prés de 200 à avoir pu en bénéficier ce lundi, « essentiellement des personnes âgées, notamment bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, qui ont été ciblées à l’issue d’une enquête sociale », explique Vanessa Lauret, Directrice du Centre Communal d’Action Sociale.

Un investissement de 10.000 euros pour la commune, c’est un début : « La somme est proportionnelle à la jeunesse du CCAS qui n’est réellement opérationnel que depuis 2017. Nous avions déjà mené une petite opération lors de la semaine bleue des personnes âgées l’année dernière. »

Au delà de l’alimentaire, la considération

Préparation des colis ramadan

Maison après maison, le geste s’accompagne de sourire et d’un petit mot gentil à destination des bénéficiaires, qui reçoivent des boites de tomates pelées, 2 kg de riz, de l’huile, et de la viande, « des caisses d’ailes de poulet, c’est ce qui correspondait à notre budget. C’est un soulagement pour certains qui vivent dans des conditions vraiment difficile ».

Les habitants pourront se fournir chez les commerçants locaux, « qui nous ont épaulés dans la distribution. » Si aucun don n’est encore enregistré, la commune travaille à monter des partenariats fiables avec les entrepreneurs locaux.

Soulaimana Boura nous explique qu’une autre opération se prépare : « Des tickets d’alimentation de valeurs différentes, par exemple de 30 ou 50 euros, seront distribués aux personnes qui vivent avec peu de ressources. Nous devons en délibérer en conseil municipal. »

Des opérations qui ciblent peu à peu les personnes vivant sous le seuil de pauvreté, qui devraient être mieux prises en charge avec la montée en puissance des CCAS. On espère en tout cas que la volonté politique dans l’ensemble des communes suivra cette voie.

Anne Perzo-Lafond
Lejournaldemayotte.com

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