Première édition du festival des musiques urbaines ce jeudi

Première fête de la musique pour le nouvellement créé Office culturel départemental de Mayotte. Pour cette nouveauté dans le paysage culturel local, des scènes ouvertes aux amateurs, mais aussi des initiations au graffiti et des concerts de hip-hop.

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Donner sa place à la jeunesse, c’est un des enjeux de cette fête de la musique à Mayotte. Jeudi 21 juin , amateurs comme professionnels pourront se produire sur scène à condition de s’être inscrits auprès du Conseil Départemental avant mercredi soir.
Des scènes seront installées à cet effet à Chiconi (stade) à Mamoudzou (Place de l’ancien marché) et à Bandraboua (Place Pahouéni).

« La jeunesse qui se sent souvent délaissée pourra s’exprimer sur ces scènes », explique Bin-Mohamed El-Kabir, directeur du nouvel l’Office culturel départemental (OCD) de Mayotte, opérationnel depuis un mois à peine et qui a vocation à centraliser les événements culturels de l’île -dont la gestion du cinéma-. Car c’est pour les jeunes que ce festival a été créé. Après le Fatma orienté tradition, les musiques urbaines se veulent plus occidentales. Ainsi « tout le monde a sa place ».
« On a voulu profiter de la fête de la musique pour offrir aux amateurs et professionnels un espèce où se produire, afin que chacun puisse s’exprimer, reprend le directeur qui ajoute qu’ « on ne va pas rester neutres, on va filmer, et si des talents sont repérés, on essayera de les produire lord du Festival de Mayotte du 30 août au 2 septembre. »

L’occasion de se faire un nom

Le conseil départemental est l’organisateur et financeur de ce festival

Ce jeudi sera donc, comme ailleurs en France, l’occasion pour des jeunes musiciens de se faire connaître.
« Derrière cette organisation il y a aussi une logique marketing, développe Sidi Mohamed, vice président du Conseil Départemental. Les grands événements sont un appel d’air vers les territoires en termes de tourisme. Nous voulons faire de ces festivals des appels. On a déjà la course de pneus qui marche bien, les festivals doivent jouer ce rôle là. »
Derrière l’OCD, « l’idée à terme est de créer un Etablissement public de coopération culturel (EPCC) qui rassemblera les intercos afin d’avoir une politique culturelle globale à l’échelle du département. » explique aussi Bin-Mohamed El-Kabir qui souhaite ainsi éviter que des événements similaires ne se fassent concurrence. Samedi, des représentations de hip-hop auront lieu en plusieurs points de l’île, limitant le FMU à deux groupes : Lathéral et Cadavreski. Ce sera samedi place de l’Ancien marché à Mamoudzou.
Y.D.

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