Un premier bulletin positif pour le bilan de Saïd Omar Oili

Annonçant un retour à un excédent budgétaire « avec deux ans d’avance ! », le maire de Dzaoudzi-Labattoir faisait le point devant ses administrés ce mercredi, détaillant les aménagements réalisés grâce à cette embellie financière. Et en donnait la méthode.

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Son premier journal municipal, Saïd Omar Oili le veut comme « un lien entre les habitants du village : son but est d’entretenir une culture commune qui contribue à se sentir de ‘Dzaoudzi-Labattoir’ », indiquait-il ce mercredi devant ses administrés.

Enonçant sa méthode pour venir à bout d’un déficit, il rappelait que les élus ont commencé leur mandat en suspendant leurs indemnités durant les quatre premiers mois, « ils n’ont effectué aucun déplacement hors du territoire à la charge de la commune de 2015 à 2017 ». Un plan d’économies et des procédures de contrôle ont été mis en œuvre dans chaque service. « Ainsi, le suivi de la consommation d’électricité, d’eau, de téléphonie, ou encore des dépenses de formations des Contrats Uniques d’Insertion (CUI) ont permis de réduire les dépenses ».

Pour contenir sa masse salariale, l’ensemble des services a été réorganisé, avec le recrutement de cadres pour assurer une meilleure gestion du budget et des effectifs, qui ont permis de mettre en place l’indexation des salaires de 40%. Pour augmenter les ressources, les élus ont poursuivi et accentué le travail de récupération des recettes dues à la commune et non perçues, comme la régularisation des remboursements des contrats aidés des années antérieures (CUI et Emploi d’Avenir).

En parallèle, un travail d’élargissement des bases fiscales a été mené, contribuant ainsi à une plus grande égalité de traitement des habitants face aux impôts locaux.

Toilettage de la police municipale

Partenariat étroit avec l’Etat. Ici, visite en 2016 du préfet Frédéric Veau e

Malgré un contexte budgétaire contraint, la commune de Dzaoudzi-Labattoir a pu rénover plusieurs voiries depuis 2014, grâce à la recherche de nouveaux financements. Elle a su s’appuyer sur ses partenaires pour réaliser la réfection de la route de Moya et de la route des Badamiers, en collaboration avec le Conseil départemental de Mayotte, ou encore la rue de l’ancienne mairie, avec l’appui de la Communauté des Communes de Petite Terre : 150 interventions par an en moyenne pour fermer les nids de poule. Des travaux d’urgence ont été menés dans des zones inondables.

En matière de sécurité, la police municipale a été dotée de nouveaux moyens : la construction d’un nouveau local route de Moya, le renouvellement complet des équipements des policiers municipaux et l’acquisition d’un 4×4 neuf, mais aussi par le renforcement du partenariat avec la gendarmerie, et la mise en place d’un couvre-feu pour les moins de 18 ans, etc.

La Communauté des Communes de Petite Terre (CCPT), qui regroupe les communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi, a été créée en fin 2014 pour réaliser des projets communs au service et au profit du territoire. Aujourd’hui, les grands projets démarrent dont la signature du protocole de préfiguration du projet de renouvellement urbain du quartier de la Vigie avec l’ensemble des partenaires, ou le lancement des études pour l’élaboration des schémas directeurs d’aménagement.

Diminution des rotations

La mairie de Dzaoudzi Labattoir

Pour les scolaires et améliorer les conditions de travail des élèves et des instituteurs et favoriser la réussite éducative, la municipalité s’est fixée comme objectifs la suppression des rotations scolaires, la rénovation et mise aux normes des établissements scolaires, et la mise en place de la restauration scolaire. Avec le soutien de l’Etat, un budget de plus de 6M€ d’investissements a été dédié à ces projets de 2014 à 2017. Malgré une augmentation permanente du nombre d’écoliers (4121 en 2017), la commune a aujourd’hui diminué les rotations avec l’ouverture de 2 nouvelles écoles et rénove petit à petit les 9 autres établissements.

Les rythmes scolaires ont été mis en place quand c’était possible : « Un Projet éducatif territorial (PEDT) a été élaboré en partenariat avec le Vice-Rectorat pour organiser des activités périscolaires dans les écoles qui ne sont pas en rotation. »

La commune met en place de nombreuses actions afin de favoriser l’épanouissement des plus jeunes : un centre de loisirs agréé pendant les vacances scolaires pour les 6-12 ans : plus de 160 enfants ont été accueillis pendant l’été et en décembre, ou l’organisation de Camps Ados à M’tsangabeach deux fois par an.

La commune a investi dans les équipements sportifs avec les travaux de rénovation du stade de Labattoir, la modernisation du plateau sportif de Moya, la sécurisation, ou la rénovation du plateau de la Ferme.

En matière social, le Centre Communal d’Action Sociale déploie progressivement ses missions et s’engage au quotidien pour accompagner les habitants en difficulté, les aider dans leurs démarches et faciliter l’accès aux aides sociales tant pour les familles, les personnes âgées isolées, les personnes en situation de handicap et favoriser l’insertion des demandeurs d’emplois et des jeunes. Parmi ses nombreuses actions, on retiendra : pour les personnes âgées, le concours de beauté « Uzuriwawadzade », les tours de l’ile avec les cocos et bacocos, et pour les jeunes, les ateliers de soutien à la parentalité, les actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre les addictions, la participation aux journées Plan Santé Jeune.

« Notre commune est heureuse quand elle est unie. Elle est heureuse quand les promesses sont tenues », avait indiqué Saïd Omar Oili au cours des dernières élections municipales…

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