Intrusion au lycée de Kahani, 4 mois de prison ferme

Un individu déclaré coupable de violences au lycée de Kahani a écopé de prison ferme ce mardi. Il avait notamment caillassé un bus et agressé des élèves et membres du personnel en novembre dernier.

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Le lycée Gustave Eiffel de Kahani

Arriver à la barre rime souvent avec trou de mémoire. Le jeune homme poursuivi pour des violences au lycée de Kahani n’a pas fait exception ce mardi. Totalement ivre au moment des faits, il dit ne se rappeler que de quelques flashs, mais reconnaît la plupart des faits. Le 26 novembre dernier, cet ancien élève du lycée âgé de 19 ans avait commencé à boire dès le matin. Et c’est fortement alcoolisé qu’il s’est rendu en début d’après-midi devant son ancien lycée, avec l’intention d’en découdre avec un élève. Il entre dans le lycée, premier délit, où les médiateurs de l’établissement l’interceptent. Il a le temps de gifler un élève, deuxième délit, avant d’être éjecté de l’enceinte éducative.

A l’extérieur, le jeune homme jette vers les médiateurs sa sacoche, lestée d’un cadenas, troisième délit et se tourne vers un autocar scolaire. Il lance alors une grosse pierre qui casse le pare-brise du véhicule, quatrième délit d’affilée, puis envoie d’autres cailloux vers les élèves. Le total des réparations avoisine les 4000€, mais il n’y a pas de blessé grave.

Ce sont trois EMS, équipes mobiles de sécurité, qui finissent par maîtriser l’individu qui est cueilli par les gendarmes vers 15 heures.

« Traumatisme »

Si l’agression s’est ainsi terminée, l’établissement l’a d’autant plus mal vécue que le choc des violences de 2018 restait vif dans les mémoires. « Le traumatismes des violences s’est réveillé, c’était très insécurisant pour les élèves » témoigne la CPE de l’établissement au tribunal.

Un an plus tôt, le personnel du lycée dénonçait déjà des violences

Interrogé sur son passé judiciaire, notamment un travail d’intérêt général qu’il n’a pas effectué, le prévenu élude. « Je ne m’intéresse pas au passé, je préfère l’avenir » lâche-t-il. « On est pourtant là pour juger le passé », rétorque la procureure Chloé Chérel, qui déplore « une réflexion limitée sur le passage à l’acte » d’un individu qui « se moque de ses obligations judiciaires ». Elle exprime son « inquiétude » face à ce profil et réclame 6 mois de prison ferme.
L’appel à la clémence de l’agresseur n’aura que partiellement été entendu, la juge Cynthia Aricat l’a envoyé pour 4 mois à Majicavo.

Y.D.

16 Commentaires

  1. Je confirme, la justice fonctionne à deux à l’heure c’est bien pour cela que les malfrats n’ont pas peur et souvent sont relâchés sans aucune peine pour des raisons…… Mineurs.. Étranger.. Etc… L’immunité existe bien pour certains dans ce département… Bravo à la justice..

  2. Décidément le procureur n’a rien compris pour prononcé des peines aussi marginal par rapport aux dégâts causer, aux traumatismes, et aux agressions.
    Aucune exemplarité dans ces condamnations. Même pas d’intérêt général. Quel honte.

  3. On peut s’offusquer mais la justice traite des affaires surtout dans sa forme, c’est à dire administrativement. Quid des chaises musicales au pénitencier de Majikavo, les peines sont pononcées en fonction des places qui s’y trouvent, et in fine qui s’y libéreront.

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