Le diabète est une maladie métabolique caractérisée par une concentration en sucre trop forte dans le sang du fait d’une insuffisante production d’insuline, hormone régulant le glucose dans le corps. Contrairement au diabète de type 1 (maladie auto-immune apparaissant dans l’enfance), le diabète de type 2 survient à l’âge adulte et est principalement causé par la sédentarité, le surpoids et l’obésité, ainsi que par le vieillissement, sans exclure l’intervention de facteurs génétiques.
A Mayotte, près d’un adulte sur dix est traité pour un problème de diabète, soit plus de 2 fois la moyenne nationale. Par tranche d’âge, la prévalence du diabète est de 3 % entre 30-39 ans et atteint 26 % entre 60-69 ans, ce qui traduit une forte augmentation de la maladie avec l’âge. La sédentarité, le surpoids et l’obésité constituent des facteurs à risque.
Des mesures simples et efficaces existent pour prévenir la maladie : maintenir un poids normal, pratiquer une activité physique régulière, adopter une alimentation équilibrée et respecter un suivi médical régulier.
Journée mondiale de lutte contre le diabète
Aujourd’hui, une grande partie des mahorais diabétiques ignorent leurs maladies. La mise en place d’une éducation thérapeutique et une meilleure coordination du parcours de soins peuvent aider les patients à mieux surveiller, prévenir et combattre leurs maladies.
A l’occasion de cette journée mondiale de lutte contre le diabète, 2 événements sont organisés ce 14 novembre par le réseau de santé Rediab Ylang avec l’appui de ses partenaires* :
– Une conférence diabète et télémédecine à 18h au Centre de Gestion à Cavani, destinée aux professionnels de santé, partenaires du réseau, associations et usagers.
Inscription gratuite et obligatoire sur www.reseaux-sante-mayotte.fr (lien)
– Une journée de sensibilisation à destination du grand public, de 8h à 15h au plateau de Koungou. Au programme de cette journée : des animations sur l’alimentation et l’activité physique, un atelier « Produits du terroir », des dégustations de plats mahorais équilibrés, des activités ludiques, des tests de dépistage du diabète, et un fitness géant.
Actions de nutrition chez les scolaires
L’ARS finance tous les ans à Mayotte, une dizaine d’associations et/ou de collectivités sur des actions visant à assurer et à améliorer la prévention, le dépistage et la prise en charge des personnes atteintes de maladies liées à la nutrition : surpoids, obésité, et évidemment le diabète. Les principaux partenaires de ces actions sont le réseau Rediab Ylang pour le dépistage et la sensibilisation sur le diabète, le Centre Hospitalier de Mayotte pour la prise en charge des diabétiques, et le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) de Mayotte pour l’appui et l’accompagnement des associations sportives.
En partenariat avec la Politique de la Ville, la DAAF et le Conseil Départemental de Mayotte, l’ARS soutient différentes actions pour promouvoir de meilleures habitudes alimentaires, comme par exemple :
– Le lycée polyvalent de Bandrélé met en œuvre des actions sur la nutrition (dégustation, théâtre, création de site web…) dans les établissements scolaires de la commune,
– L’OMS de Tsingoni propose des séances hebdomadaires de fitness dans les 4 villages de Tsingoni,
– Le CCAS de Chirongui initie des ateliers culinaires et des activités Sport-Santé auprès des personnes âgées,
– Mlezi Maoré promeut la sensibilisation des jeunes en situation de handicap et de leur entourage à une alimentation équilibrée, ainsi qu’à l’inclusion de ceux-ci dans des activités physiques adaptées.
« Manger et bouger », les deux leviers
Le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS), l’ARS et le Réseau Rédiab-Ylang ont lancé en 2019 une campagne de communication inédite sur Mayotte, « Mangez sain, bougez malin » pour promouvoir deux approches : le développement de pratiques alimentaires adaptées et la promotion de l’activité physique, deux mesures phares pour lutter contre le diabète. L’objectif était de décliner et d’adapter le concept « manger bouger » au territoire de Mayotte. Cette campagne sera reconduite en 2020 avec de nouvelles actions, conseils et astuces pour une meilleure hygiène de vie. Page Facebook Maescha Mema.
La mise en place en janvier 2019 d’une équipe de formateurs au sein du réseau Rédiab-Ylang a permis à plus de 150 personnes issues de structures très variées (communes, CCAS, associations, professionnels de santé, administrations, établissements scolaires…) de recevoir une formation sur la thématique de la nutrition, du plus général (alimentation & activité physique), au plus spécifique (dénutrition chez les enfants, alimentation et précarité, hygiène et alimentation…).
* Partenaires : APSL, CROS, AJD976, DASTRI, Associations LIONS CLUB Mayotte Lagon, IREPS, mairie et CCAS de Koungou…
Est-ce étonnant ??!! Avec tout le sucre qu’on donne à la population et ce, depuis la petite enfance… On s’attendait à quoi ? Merci les lobbys du sucre que sont Coca Cola, Laiterie de Mayotte, et consorts… 👏👏👏Sans oublier la population elle-même qui se dit certainement que ce n’est pas grave puisqu’elle sera soignée 🤔😵😕
Fabrice Saignie Le « puisqu’elle sera soignée » est manifestement de trop et ne représente absolument pas la réalité des choses !!!
Mélanie Simonneau mais quels légumes ? Ceux issus de la production locale largement gavée de produits phytosanitaires dangereux pour la santé ou ceux d’importation, qu’ils soient surgelés (donc avec un processus industriel) ou non contrôlés…???
Assoufia Ymam comment donc expliquer un tel engouement pour des produits toxiques ? Et pourquoi un tel laissé aller de la part des autorités ? C’est une chose de dire : « évitez de manger trop gras, trop salé, trop sucré » et de laisser les magasins proposer de tels produits ?? Enfin, comment expliquer que la population ne fasse preuve d’aucun effort de consommation réfléchie ??
Que vous me dites que bon nombre de personnes ne consomment pas de manière réfléchie, c’est vrai. Qu’elle est inconsciente et ne mesure pas la portée des conséquences de sa consommation, c’est vrai. Mais dire que c’est parce qu’elle sait qu’elle sera soignée est totalement faux et condescendant. Surtout que beaucoup sont loin de croire que manger trop sucré ou trop salé est risqué.
Et ceux ou celles qui ont vécus à une époque où manger des produits sucrés était un luxe sont à même de comprendre pourquoi aujourd’hui on consomme beaucoup plus de ces produits, malgré leur dangerosité. Et puis le tabac tue, comment expliquer que des millions de personnes fument ? C’est parce qu’elles savent qu’elles seront soignées ?????
Santon Oliver tout comme le sucre.
Assoufia Ymam exact ! Sauf qu’on n’encourage pas les enfants à fumer que je sache. Peut-être qu’un jour on assistera au procès d’enfants contre leurs parents pour mise en danger et addiction, qui sait ? Et est-ce que ce serait dénué de sens ?
En outre, l’information des risques des produits sucrés est très largement répandue, donc pas très cool de la part des parents…
Ce n’est pas étonnant, déjà juste les boissons sucrées de Dubai aucun contrôle là-dessus.
En même temps être diabétique permet d’avoir un titre de séjour et pouvoir rester à Mayotte!
Tt ce qu’on achète en gde surface on peu trouvé du sucre mem le pain … Produisez vous mem
En même temps expliquez moi comment se nourrir sainement ici ??? Pas de légumes , pas de fruits sauf si on aime les pesticides à outrance ! On a le choix entre diabète et cancer !