Le collège de Doujani devient un centre d’accueil pour les CLJ (centres de loisirs jeunes)

Hier en fin d'après midi a eu lieu une signature de convention entre le recteur de Mayotte Gilles Halbout, le chef du service territorial de sécurité publique Sébastien Halm et les principaux des collèges de K1 et de Doujani pour faire de ces derniers établissements des centres d'accueil pour les CLJ (Centres de Loisirs Jeunes). Ces dernières structures sont gérées par la police nationale afin de proposer des activités aux jeunes pendant les vacances scolaires.

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Le recteur Gilles Halbout, le directeur des CLJ Sébastien Halm et le principal du collège de Doujani ont signé une convention hier.

Cela fait trois ans que le dispositif CLJ existe. Gérés par des employés de la Police Nationale, ces centres de loisirs accueillent des jeunes de 9 à 17 ans pendant les vacances scolaires. Un partenariat est passé entre la police et le rectorat pour mettre à disposition des établissements scolaires afin d’accueillir ce dispositif. Déjà présent dans le collèges de K1, une convention a été signée hier après-midi pour y intégrer le collège de Doujani. « Nous essayons de mettre ce dispositif en place dans les zones où l’éducation est prioritaire », a déclaré Thierry Lizola le référent partenariat prévention au sein de la Police de Mamoudzou. « L’idée est de proposer des activités pour les jeunes pendant les vacances scolaires », a-t-il ajouté. 50 enfants par jour et par établissement vont ainsi être accueillis pendant ces vacances d’octobre soit près de 700 enfants, scolarisés ou non. 15 emplois à plein temps supplémentaires ont été créés pour pouvoir intégrer le collège de Doujani comme lieu d’accueil des CLJ. Il s’agit principalement de réservistes civiles et d’employés du service civique.

50 enfants ont été accueillis hier au collège de Doujani dans le cadre des CLJ.

En termes d’activités, les enfants vont être ravis puisqu’au programme des réjouissances sont prévues des sorties cinéma, des sorties sur le lagon, de la danse, des activités culturelles, mais également des activités pédagogiques pour les former à devenir de bons citoyens. « Le

but n’est pas seulement d’occuper ces enfants en luttant contre l’oisiveté, mais également de leur apprendre les règles de vie en société et notamment la gestion de la frustration », a déclaré Sébastien Halm, le chef du service national de la sécurité publique et directeur des CLJ. Ce dispositif permettra également aux jeunes de rencontrer et de se lier d’amitié avec des habitants d’autres quartiers, ce qui est très important dans un contexte mahorais d’affrontements entre bandes rivales.

Donner une autre image de la police

Sébastien Halm, directeur des CLJ, a présenté le dispositif devant la presse.

Par ailleurs, les CLJ sont également là pour donner aux jeunes une autre image de la police. « Notre travail ne consiste pas seulement à faire de la répression, la prévention est également très importante pour nous », a déclaré Sébastien Halm. Tous les jeunes souhaitant intégrer les CLJ sont retenus (dans la limite des places disponibles) sans distinction de milieux, favorisant ainsi le brassage social. Ce dispositif pourrait s’étendre à d’autres établissements scolaires dans les années à venir afin qu’un maximum de jeunes puisse en profiter. La découverte de l’île doublée d’une formation citoyenne semble être pour la police l’une des solutions pour lutter contre la délinquance qui ravage notre île.

N.G

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