Mayotte face à un rebond épidémique, alerte l’ARS

"Depuis le début de l’année, la situation sanitaire se détériore de jour en jour avec un nombre de cas et un taux d’incidence en forte augmentation. De surcroit, l’ARS a confirmé ce week-end la présence du variant sud-africain à Mayotte", alerte l'Agence régionale de santé à l'occasion de son dernier bulletin épidémiologique.

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« Cette semaine, 455 cas de COVID-19 ont été recensés sur le territoire, contre 276 la semaine dernière. Depuis le début de l’année, la situation sanitaire se détériore de jour en jour avec un nombre de cas et un taux d’incidence en forte augmentation. De surcroit, l’ARS a confirmé ce week-end la présence du variant sud-africain à Mayotte, chez une personne de retour de voyage ; depuis, 3 nouveaux cas ont été détectés sur l’île, tous liés à un déplacement extérieur. Compte tenu de l’évolution sanitaire et pour faire face à ce rebond épidémique, les autorités sanitaires ont décidé de changer le niveau de vulnérabilité du département passant de modéré à élevé. Des mesures préfectorales ont également été prises pour limiter strictement les liaisons maritimes et aériennes internationales, et ce pour une durée de 15 jours », indique l’Agence régionale de santé.

L’ARS fait également le point sur le variant sud-africain : « Suite aux prélèvements adressés par l’ARS à l’Institut Pasteur de Paris la semaine dernière, 4 cas du variant SARS-CoV-2
501.V2 (variant sud-africain) ont été détectés à Mayotte. Les personnes concernées ont vraisemblablement contracté le virus lors d’un voyage récent dans l’Océan Indien.
Sans attendre les résultats, l’ARS a mis tout en œuvre pour s’assurer que ces personnes respectent l’isolement afin de stopper les chaînes de contamination ; la famille proche et l’entourage ont également été dépistés. Actuellement, les investigations continuent pour identifier l’ensemble des cas contacts. Selon l’OMS, ce nouveau variant sud-africain serait plus contagieux que le virus présent depuis mars dernier mais n’engendrerait pas de formes plus sévères. Il toucherait davantage les jeunes qui développent souvent une forme bénigne de la maladie mais aussi, logiquement, plus de personnes âgées et déjà malades, au risque de développer des formes graves voire fatales de la COVID-19. »

« La prévisible accélération de l’épidémie nécessite donc une vigilance accrue et un respect renforcé des mesures d’isolement en cas de symptômes ou de cas de COVID-19 dans l’entourage, d’où l’importance de se faire dépister au moindre signe ou en cas de doute ! »

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