La deuxième moitié de l’année 2020, comme une bonne partie de la première d’ailleurs, reste largement marquée par l ‘épidémie de Covid-19 qui a impacté toutes les autres rubriques de votre Journal de Mayotte. Au point que les élections municipales, pourtant si chère au coeur des Mahorais, ont été bien moins suivies sur notre site.
Vous avez certes été nombreux à rendre hommage à Jack Pass, amoureux de Mayotte et créateur de la course de pneus et du festival de l’image sous marine, mais les conséquences de la pandémie nous ont été au coeur des préoccupations de chacun. Et le sont toujours.
Les doutes sur la reprise des vols commerciaux en juin puis l’apparition des motifs impérieux, trouvent naturellement leur place sur une île qui a tant besoin de l’aérien en termes de désenclavement. Les mésaventures de passagers comme celle refusée en raison d’un faux-positif ont tout aussi naturellement suscité l’inquiétude. Les infos pratiques que nous avons relayées tout au long de la crise avaient ainsi toute leur place.
Inquiétude aussi lors de l’annonce du reconfinement auquel Mayotte a pour le moment échappé.
Mais tout n’a pas été noir sur le front de l’aérien. Parmi les sujets les plus lus, le retour de Corsair et ses prix agressifs ont attiré votre attention, et les avions se sont vite remplis aussi.
Egalement en tête de vos articles les plus, les chroniques judiciaires. Miroir du côté sombre d’une société, elles ont été d’autant plus fournies que l’activité du tribunal avait été réduite durant les premiers mois de la crise sanitaire. L’article le plus lu depuis juin sur le JDM reste l’histoire dramatique de cette adolescente mariée et battue pendant le confinement. Celle d’une fillette victime d’un gurua (ou gurwa), pratique encore répandue à Mayotte si l’on en croit le nombre d’affaires analogues qui sont jugées, a aussi été relayée au delà des frontières du département. Non moins sordide, l’affaire d’un employé de la préfecture condamné pour prostitution de mineures vous a beaucoup fait réagir.
Néanmoins des sujets de société plus variés ont défrayé la chronique. On pense au suicide d’un salarié de BDM lors de la grève ou au « scandale » visant le ministre des affaires étrangères comorien. L’évacuation de demandeurs d’asile devant les locaux de Solidarité Mayotte ou le risque tsunami s’ajoutent aux sujets les plus consultés.
Enfin les tribunes pertinentes d’Issihaka Abdillah comme sa lettre ouverte au Président sont devenues un rendez-vous visiblement apprécié.
Enfin, un sujet des plus agréables, l’arrivée temporaire de Géniale Attoumani, notre consœur de Mayotte la Première, au JT de midi de France 3 nous a à tous mis du baume au cœur pendant cette année chamboulée.
Y.D.